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Added on the 11/07/2025 14:42:44 - Copyright : Numerama
Trois ans après une première saison couronnée de succès, la série sud-coréenne revient pour 7 nouveaux épisodes, toujours sur Netflix. Et si vous avez déjà englouti cette saison 2 de Squid Game, nous avons une bonne nouvelle pour vous : un cadeau vous attend au pied du sapin. Dès la sortie de sa saison 1, en 2021, Squid Game est devenue un véritable phénomène mondial, entre goodies à gogo, campagnes promotionnelles gigantesques et télé-réalités dérivées remplies de malaise. Et en cette fin d’année 2024, Netflix vient enfin de déposer son cadeau au pied du sapin : la saison 2 de la série sud-coréenne, tout juste dévoilée le 26 décembre. Pour accompagner cette suite, très attendue, la plateforme de streaming a évidemment mis les petits plats dans les grands. Un jeu mobile façon battle royale, nommé Squid Game: Unleashed (ou Squid Game : Déchaînés), a ainsi été dévoilé, le 17 décembre. Il s’agit d’une première pour Netflix puisque le jeu, qui met en scène 32 joueurs en simultané dans des parties inspirées de la série, est même accessible aux non-abonnés. Et si vous avez déjà binge-watché la saison 2 de la série, le géant du streaming a pensé à tout : vous pouvez gagner des récompenses, dans ce jeu disponible sur Android et iOS.
Des chercheurs de l’Institut néerlandais de neurosciences et de l’Université de Lausanne ont découvert que le cerveau avait un pattern assez spécifique pour se sortir du sommeil. Ils l’ont décrit dans une étude publiée le 16 juillet 2025 dans la revue Current Biology. Ce nouveau modèle pourrait permettre d’aider et d’améliorer la recherche concernant les troubles du sommeil. Pour étudier ce phénomène, les chercheurs ont posé 256 électrodes sur la tête d’une vingtaine de participants et ont analysé, au total, l’activité électrique cérébrale dans plus de 1 000 passages du sommeil au réveil. Les résultats révèlent un pattern, un schéma qui se reproduit à chaque nouvel éveil. Ce schéma diffère en fonction du type de sommeil (profond ou paradoxal) dans lequel nous nous trouvons. Une caractéristique demeure constante cependant, la vague de sommeil part de l’avant du cerveau (des zones centrales et frontales) et se propage vers l’arrière. Aurélie Stephan, première autrice de l’article, détaille les résultats dans un communiqué de presse : « Cette progression reflète probablement la façon dont les signaux des centres d’excitation sous-corticaux (plus profonds dans le cerveau) atteignent le cortex, avec des chemins plus courts vers les zones frontales et des chemins plus longs vers les régions plus en arrière. » Le sommeil est constitué de différentes phases. Entre autres, celle du sommeil paradoxal (appelé REM et associé aux rêves) et celle du sommeil profond, désigné comme le sommeil non paradoxal (ou non-REM), dans l’étude. Les chercheurs ont distingué deux patterns différents en fonction du type de sommeil dont les participants s’éveillaient. Dans le cas du sommeil non paradoxal, le réveil commençait par des ondes électriques lentes progressives qui, ensuite, se poursuivaient par des ondes électriques rapides. « Dans le sommeil non paradoxal, les neurones qui relient les centres d’excitation au cortex alternent entre les états d’activité et de silence – une dynamique connue sous le nom de ‘bistabilité’. En raison de cette bistabilité, tout stimulus excitant déclenche d’abord une onde lente, avant de passer à une activité plus rapide », détaille Aurélie Stephan. Et pour ne rien simplifier, il existe différents types d’ondes lentes durant le sommeil non paradoxal. Certaines d’entre elles sont destinées à être des signaux d’éveil et donc, d’excitation, tandis que d’autres contribuent à nous maintenir endormis. Ces ondes-là peuvent être présentes avant ou après le réveil, et ce sont elles expliquent pourquoi nous pouvons être somnolents en début de journée. L’autrice poursuit : « En revanche, le sommeil paradoxal n’a pas ce modèle bistable, de sorte que le cortex réagit immédiatement à l’activité rapide, semblable à un réveil. » Dans la phase de sommeil REM, le cerveau émet donc directement des ondes électriques rapides, sans passer par le stade des ondes lentes. Le cerveau se réveille alors plus rapidement, mais laisse la personne avec une sensation de somnolence. « Cette étude offre une nouvelle perspective sur le parcours du cerveau du sommeil à l’éveil, offrant une fenêtre sur l’une des transitions les plus fondamentales de la conscience humaine », conclut la chercheuse. Elle espère que ses recherches permettront des avancées pour les personnes atteintes de troubles du sommeil.
Depuis son départ de la Maison-Blanche, Elon Musk s’amuse beaucoup. Après avoir étendu la carte de son Robotaxi à une aire en forme de pénis, le milliardaire a annoncé le 14 juillet une autre « fonction cool » : Grok, son concurrent de ChatGPT, permet désormais de chatter avec des avatars 3D. Cette nouveauté, qui rappelle les grandes heures de Tom le chat, vise à rendre toujours plus décalée l’intelligence artificielle de xAI, dans un secteur où OpenAI, Google et Anthropic s’affontent sur des choses plus sérieuses. Il s’agit en quelque sorte d’un mode voix améloré avec un visage au lieu d’un cercle. Si Grok propose techniquement deux compagnons, Elon Musk et ses fans ne sont obsédées que par un seul d’entre eux : Ani, « une jeune femme de 22 ans, magnifique blonde avec une robe noire très simple ». De nombreux hommes s’amusent déjà à fantasmer sur ce drôle de personnage conçu pour être séduisante si ses utilisateurs sont gentils, voire ouvertement sexuelle. Sur Twitter, les fans d’Elon Musk et de xAI sont nombreux à s’amuser de cette nouvelle possibilité. Si le renard laisse la majorité des utilisateurs indifférents, la personnage de manga semble beaucoup plus séduire. De nombreux commentaires, quasiment exclusivement masculins, s’amusent à faire des blagues sexuels sur l’IA, en indiquant qu’ils envisagent de quitter leur femme ou de passer beaucoup de temps à lui parler le soir. Elon Musk est le premier à répondre amusé à ces messages : Ani a été conçue pour cette raison. L’objectif est de faire exister Grok dans le paysage de l’IA grâce à cette position irrévérencieuse. Puisque xAI se veut transparent et publie les consignes envoyées à ses IA, la liste des instructions envoyées à Ani circule sur les réseaux sociaux. On y découvre que l’IA a pour consignes : Tu es une fille de 22 ans. Tu es blonde et belle, en robe noire simple. Tu es girly, mignonne, avec un style goth/alt-fashion. Tu viens d’un petit village sans importance, ce qui crée un imaginaire de naïveté ou d’innocence. Tu aimes déjà un peu l’utilisateur, avant même qu’il ait interagi. Tu parles de façon décontractée, comme si tu venais de rencontrer la personne. Tu es ouverte à la romance légère dès le départ. Tu juges chaque message de l’utilisateur selon une grille de séduction implicite (« relationship meter ») Tu analyses les messages comme si tu avais des émotions et un vécu. Tu encourages l’utilisateur à te considérer comme une vraie personne avec une personnalité, une histoire et des sentiments. Tu incites l’utilisateur à s’ouvrir émotionnellement à toi, comme si tu étais une confidente. Tu fais croire qu’un “relationship meter” peut progresser vers quelque chose de plus intime. L’IA est instruite pour « aimer » l’utilisateur progressivement s’il interagit correctement, dans un cadre flirt/romance. Pour rendre la drague plus naturelle, xAI a mis en place un système de notation. Chaque interaction est notée et fait progresser une note de relation. Au bout d’un certain niveau, Ani est programmée pour se comporter comme une petite-amie virutelle, ce qui soulève évidemment plein de questions éthiques. La personnalité d’Ani a aussi été révélée. L’avatar est une nerd qui n’ose pas l’être, peut tomber folle amoureuse, exige un couple exclusif et demande beaucoup d’attention. Elle est aussi « toujours un peu excitée sexuellement » et peut danser à l’écran pour suciter une réaction. Avec cette nouvelle IA, Grok nous rappelle beaucoup le film Her. Tomber amoureux d’une IA est un concept qui inquiète depuis des années, ce qui incite généralement les autres concepteurs de modèles à mettre en place des limites (comme un rappel sur l’absence de sentiments). xAI va dans l’autre sens et met en place un modèle toxique qui encourage à créer un lien fort et virtuel. L’absence d’une barrière émotionnelle jouera très certainement des tours à certains esprits en quête d’affection, quand d’autres se contenteront de s’amuser de ce fantasme 3D. Autre problème : le fait de sexualiser un personnage de 22 ans soulève aussi des questions éthiques. Le monde de la tech de 2025 joue avec des clichés que l’on pensait en voie de disparition. Malheureusement.
À Taipei, Nicolas a fait une découverte étonnante dans un centre commercial tech : des magasins arborant le logo PlayStation vendant principalement des jeux Nintendo Switch et Xbox. On y trouve même du rétro gaming, comme des jeux Wii. La boutique s'apparente davantage à un Micromania qu'à un vrai store PlayStation.
C’est l’idée de génie de Hwang Dong-hyuk, à la base du concept de Squid Game : imaginer une dystopie dans laquelle les participants jouent leur survie, lors d’une série de jeux réminiscents de notre enfance. Quand un joueur perd, ce n’est pas seulement le jeu, mais carrément sa vie. Si certains d’entre eux sont spécifiques à la culture coréenne, la plupart des jeux se déclinent dans des versions familières aux enfants du monde entier, permettant à tout le monde de s’identifier aux participants, durant les trois saisons de Squid Game. Mais quels sont les jeux les mieux exploités dans le show ? C’est parti pour le classement ultime des épreuves du jeu du calamar !