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Added on the 09/09/2019 19:38:09 - Copyright : L'Alsace
Le Dr Stéphane Attal, de Saône, déplore la décision de l'ARS de supprimer les gardes médicale en "nuit profonde" sur 8 secteurs du Doubs. Pour lui, cela ne fera qu'engorger encore plus les urgences de l'hôpital de Besançon, souvent inutilement.
La direction du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace (GHRMSA) et l’ARS Grand Est ont tenu un nouveau point presse, ce lundi 30 septembre 2019, au sujet de la situation du service des urgences de l’hôpital Émile-Muller. Une situation qualifiée de toujours « difficile » par la direction du GHRMSA, Corinne Krencker.
Pour la première fois depuis le début du mouvement de grève du personnel du service des urgences de l’hôpital Émile-Muller de Mulhouse – le 26 avril dernier –, la direction du GHRMSA (Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace) s’est exprimée publiquement sur la situation du service à l’occasion d’une conférence de presse, ce lundi 2 septembre.Corinne Krencker, la directrice du GHRMSA, a reconnu que le service connait actuellement « une crise importante » du fait du départ de plusieurs médecins urgentistes, qui « oblige à organiser le service de manière différente ». Depuis ce 1er septembre, ils sont trois en poste sur 24 h, au lieu de six : un médecin à la régulation des appels du centre 15, un au Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation) contre deux auparavant et un médecin dans le service des urgences, contre trois. Si la direction assure que cette réorganisation permettra de continuer à « assurer la prise en charge des urgences vitales », elle prévient que les délais pour les urgences relatives « seront probablement plus long qu’aujourd’hui ».Cette réorganisation n’est que la première mesure d’une série d’autres annoncées ce lundi, dont : le lancement d’une étude, dès « ce mois-ci », pour réorganiser le service qui n’est plus adapté sur le plan architectural et la recherche d’un chef de service « qui arrive à organiser son équipe, à porter un projet ambitieux, à fédérer ses troupes »…
Le gardien du GF38 Bobby Allain s'est exprimé avant la rencontre du 7ème tour de la coupe de France qui va opposer son équipe au FC Villefranche Beaujolais ce samedi 16 novembre 2024 au Stade des Alpes.
En pleine saison de cueillette des champignons, les mycologues recommandent de ne pas s’appuyer sur les banques d’images de Google. Certaines peuvent être générées par IA et induire en erreur les amateurs. L’image a fait réagir les experts sur le réseau social Reddit. Une capture d’écran publiée le 19 septembre 2024 par un membre du groupe « mycology » signale qu’une image de champignon générée par intelligence artificielle apparaît en tête des résultats lors d’une recherche sur Google. L’internaute indique que le cliché provient d’une banque d’images et serait même titré « Coprinus comatus sur fond transparent | PSD Premium généré par IA ». « Ce n’est pas la première fois que je vois l’algorithme de Google récupérer du contenu de banques d’images, ni la première fois qu’il se trompe complètement. J’ai signalé des dizaines d’images au cours de l’année dernière, simplement en naviguant occasionnellement », alerte le passionné. L’image générée par IA n’est plus en premier plan sur Google. Cependant, elle expose des approximations dangereuses mises en avant par le moteur de recherche. Se tromper sur des champignons n’est pas anodin, une bonne partie de la population se tournant vers le web pour obtenir rapidement des réponses. Ces montages risquent d’induire en erreur. « Les banques d’images sont bourrées d’erreurs de ce style. Je tombe régulièrement sur des identifications erronées par des photographes qui fournissent ces plateformes en photo de champignons », nous signale Guillaume Eyssartier, mycologue attaché au laboratoire du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, et auteur de plusieurs ouvrages. « Dans ce cas précis, l’internaute va chercher des images coprinus comatus (Coprin chevelu, considéré comme comestible si consommé jeune) et tombe sur une image qui emprunte les traits de coprinus micaceus (coprin micacé) », réagit l’expert. « Or l’identification des champignons demande d’être précis sur de nombreux critères, et se baser sur des images aléatoires peut être dangereux pour quelqu’un qui chercherait à les consommer », ajoute Guillaume Eyssartier. Une intelligence artificielle collecte des données qu’elle utilise comme base pour générer un résultat. En ce qui concerne les images, elle s’appuie sur un grand nombre de photos pour générer une création, qui est le produit de l’analyse de ces divers clichés. Elle ne va donc pas reproduire un cèpe à l’identique, mais reprendre l’ensemble des images avec laquelle elle a été nourrie. « Parmi les espèces similaires, certaines peuvent être toxiques, tandis que d’autres sont comestibles. On ne peut s’appuyer sur Google Search ou Google Lens dans ces cas-là. Une image générée par IA ne fera pas la différence entre une Amanite phalloïde, mortelle, et une Rosé-des-prés comestible », explique Nicolas Schwab, mycologue dans le canton de Berne en Suisse. Plutôt que de taper le nom du champignon sur Google, l’expert nous recommande : de ne pas cueillir en cas de doute, de questionner des experts, sur le site iNaturalist, par exemple, de poster des images sur un groupe Facebook. Partager l’image sur les réseaux prendra peut-être un peu plus de temps, mais cela permettra d’avoir plusieurs avis extérieurs, plutôt que de se fier à une intelligence artificielle.