Description
Added on the 10/12/2019 08:40:37 - Copyright : Vosges Matin
Est-ce que tu sais pourquoi il faut faire un voeu quand on voit une étoile filante ? Cette jolie coutume remonterait à l'Antiquité. On pensait alors que les étoiles filantes étaient des étoiles qui mouraient en se décrochant du ciel. Le phénomène était associé à la mort d'un humain comme si son âme montait vers le ciel en même temps. Le défunt pouvait alors emporter le voeu que l'on faisait pour lui, pour l'exaucer.
Téhéran devra encore attendre sa bombe atomique. Le 13 juin, Israël a lancé une série de frappes sur plusieurs installations nucléaires en Iran. Le but : retarder le programme nucléaire iranien, proche de mettre au point la première bombe atomique du pays. Mais si la technologie date de la Seconde Guerre mondiale, pourquoi l’Iran n’a-t-il toujours pas réussi à l’acquérir ? Explications en vidéo. Sommaire 0:00 - Introduction 0:33 - L'uranium : le premier ingrédient 1:15 - Comment enrichir l'uranium 2:10 - Plan B : le plutonium 2:36 - La réaction en chaîne 3:28 - Une arme de plus en plus convoitée 4:18 - Tout ça... pour une arme jamais utilisée Nos article sur le nucléaire ► https://www.numerama.com/tag/nucleaire/ L’attaque hors-norme d’Israël depuis une base secrète en Iran avec des drones explosifs ► https://www.numerama.com/tech/1991677-lattaque-hors-norme-disrael-depuis-une-base-secrete-en-iran-avec-des-drones-explosifs.html Comment un espion néerlandais a déstabilisé le programme nucléaire iranien ► https://www.numerama.com/cyberguerre/1607234-comment-un-espion-neerlandais-a-destabilise-le-programme-nucleaire-iranien.html --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
Deux études, américaine et japonaise, ont découvert pourquoi certains chats sont de couleur orange. Ces études, pas encore revues par des pairs et mises en ligne à la fin du mois de novembre 2024, arrivent à la même conclusion qui implique la surexpression d’un gène. Boules de poils à la teinte de feu, chaotiques, mais affectueux, le mystère de la teinte des chats roux vient d’être percé. Sans se concerter, deux équipes de chercheurs, l’une américaine supervisée par Gregory Barsh de l’Université de Standford et l’autre japonaise, supervisée par Hiroyuki Sasaki de l’Université Kyushu, sont arrivées à la même conclusion concernant l’explication de la couleur orange de certains chats. Les études, non revues par les pairs pour le moment, ont été mises en ligne à la fin du mois de novembre 2024 sur le serveur bioRXiv. Un gène surexprimé chez les chats roux Les études démontrent que dans les cellules de peau (appelées mélanocytes) d’où poussent des poils orange, il y a une expression trop importante du gène Arghgap36. Les chercheurs ont d’abord émis l’hypothèse d’une mutation dans la section codante de l’ADN (la partie qui aboutira à la formation d’une protéine). Cependant, ils ont finalement réalisé qu’il manquait simplement une petite partie d’ADN non-codant (qui n’a donc pas de rôle dans la formation de la protéine finale). Cette partie manquante jouerait, par contre, un rôle dans la régulation de l’expression du gène Arhgap36. Hiroyuki Sasaki explique dans son étude : « La région supprimée contient un élément régulateur putatif hautement conservé, dont la suppression provoque probablement une altération de l’expression d’ARHGAP36 ». Dans la revue Science, Gregory Barsh, auteur de l’étude américaine de l’Université de Standford, explique en parlant du gène Arhgap36 : « Il est impliqué dans de nombreux aspects du développement embryonnaire et des mutations majeures affectant sa fonction dans tout le corps tueraient probablement l’animal. Il semble que chez les chats, cela est présent juste dans les mélanocytes ». L’implication du chromosome X Ce gène, responsable de la couleur rousse des chats, se localise sur le chromosome X. Chez les mâles, il sera donc forcément exprimé dans toutes les cellules, puisqu’il est seul. C’est ce qui explique que les mâles sont entièrement roux. En revanche, puisque les femelles possèdent 2 chromosomes X dans chaque cellule, il y en a toujours un des deux qui est inactivé. Les gènes situés sur ce chromosome X inactivé ne seront donc pas exprimés dans cette cellule. Et c’est pourquoi les femelles ont le plus souvent un pelage plutôt en patchwork, mélangeant le roux et le brun ou le noir. Ces recherches permettent de mieux comprendre des phénomènes génétiques, et de saisir la complexité des interactions entre les gènes pour améliorer les recherches à venir. Leslie Lyons, généticienne féline à l’Université du Missouri, déclare au magazine Science : « Les recherches sur la couleur des chats ont révélé toutes sortes de phénomènes, y compris la façon dont l’environnement influence l’expression des gènes. Tout ce que vous devez savoir sur la génétique, vous pouvez l’apprendre de votre chat. » Une belle conclusion qui nous confirme donc que nous, humains, avons tout à apprendre de nos souverains, les chats.
La Nasa ne rigole pas avec les comptes à rebours : cette fois-ci, l’événement est lancé quatre jours avant le jour J. « Le premier échantillon d’astéroïde collecté dans l’espace par un vaisseau spatial américain et ramené sur Terre sera dévoilé au monde au Johnson Space Center de la NASA à Houston le mercredi 11 octobre », peut-on lire sur la vidéo YouTube qui est déjà en ligne sur la chaîne officielle de la Nasa. Il s’agit d’une phase de concrétisation extrêmement importante pour la mission OSIRIS-Rex, qui vise à rapporter des échantillons d’astéroïde (appelé Bennu) sur la Terre. Le 24 septembre, la capsule qui les contient a réussi à s’écraser comme convenu dans le désert de l’Utah, sans être endommagée. Depuis, la mission était passée en phase d’observation et d’analyse ; on a même pu observer une poussière noire s’échapper des échantillons sur quelques premiers clichés diffusés par la Nasa. Entre le 25 septembre et le 11 octobre, il se sera donc écoulé un peu plus de deux semaines pour que les chercheurs et scientifiques puissent proposer une « analyse préliminaire » des échantillons — qui débordent du compartiment, un problème inespéré pour la Nasa. Jusqu’ici, seule l’agence spatiale japonaise, la Jaxa, était parvenue à ramener des morceaux d’astéroïde sur Terre depuis l’espace.
D’où vient cette histoire de faire un vœu après avoir vu une étoile filante ? En ce moment, ce sont les Perséides : ce bel essaim d’étoiles filantes est visible en août. Ce spectacle est très apprécié des spécialistes comme des amateurs d’astronomie. Si vous n’avez jamais observé d’étoiles filantes, c’est l’occasion idéale pour commencer. Pour voir les Perséides lors de leur pic d’activité, l’observation peut avoir lieu le 12 août, dans la soirée. « C’est un bel essaim. À cette époque de l’année, les vacances sont une bonne occasion de l’observer », nous explique Florent Deleflie, astronome à l’Observatoire de Paris. Pour voir ces étoiles filantes, il faut privilégier un lieu le moins éclairé possible. Par contre, ce n’est pas un problème si l’horizon n’est pas bien dégagé : « la constellation de Persée, dont semblent émaner les Perséides, est élevée dans le ciel. Même en montagne, on peut les voir », poursuit le spécialiste. Pour trouver le radiant, cet endroit d’où semblent partir toutes les étoiles filantes, il faut d’abord situer la constellation de Persée. « En début de nuit, regardez en bas du W formé par la constellation de Cassiopée. Le radiant se trouve dans le prolongement d’une ligne imaginaire entre le W de Cassiopée et la direction du nord », indique Florent Deleflie. Vers 2h du matin, le radiant se sera déplacé en dessous du W formé par Cassiopée.