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Added on the 13/01/2011 19:17:43 - Copyright : Le Progrès
Les Verts ont raté le coche, samedi 15 janvier à Bollaert. Alors qu'ils menaient 1 à 0, ils ont finalement laissé échapper trois points à Lens en s'inclinant 2 à 1. Ils quittent ainsi le premier tiers du classement. C'est d'autant plus rageant que le calendrier ne leur est guère favorable. Ils affronteront Toulouse, Montpellier Lyon et l'OM lors des prochaines rencontres. On sent une équipe encore fragile.Photos: Philippe Vacher
Ce matin, les Verts avaient déjà la tête à son quart de finale de la Coupe de France face Lens, mercredi à 20h45 au stade Félix-Bollaert. Christophe Galtier ne cache pas son objectif : une qualification pour les demis. «C’est un match à élimination directe. Ça passe ou ça casse. Il ne doit pas y avoir de gestion dans ce match-là car nous avons la chance de disputer un quart de finale, même si le tirage n’est pas favorable, contrairement aux tours précédents» estime-t-il.L’entraîneur stéphanois annonce qu’«aujourd’hui, c’est une priorité. On ira à Lens pour se qualifier et, donc pour s’offrir, je l’espère, une demi-finale à Geoffroy-Guichard devant notre public».La formation forézienne ne peut compter sur aucun retour dans l’effectif. Pire, Gonzalo Bergessio est suspendu tandis que Mouhamadou Dabo et Jérémie Janot, touchés aux adducteurs, sont incertains.Du côté des joueurs, Yohan Benalouane sait que jouer à Lens va être difficile mais va tout donner . « La Coupe de France est une compétition importante pour tout le monde. Notre groupe est, depuis janvier, plus solide et solidaire. On peut faire de belles choses » estime le défenseur des Verts.
L'Europe est le centre mondial de la technologie : tous les géants de la tech (Google, Amazon, Apple, Nvidia...) dépendent de deux entreprises européennes sans lesquelles l'économie serait à genoux. Les puces électroniques, plus précisément les semi-conducteurs, sont présentes dans tous nos objet connectés du quotidien. Sans elle rien ne fonctionnerait. Si 60% de ces puces sont produites à Taïwan par l'entreprise TSMC ainsi que 90% de leurs versions haut de gammes, leur fabrication dépend entièrement d'ASML : la seule société au monde qui conçoit les machines nécessaires à la confection de ces puces haut-de-gamme. ASML, originaire des Pays-Bas, détient le monopole sur une technique appelée : lithographie à extrême ultraviolet. Ces machines génèrent du plasma émettant de la lumière ultraviolette. Cette lumière traverse un masque, est réfléchie par des miroirs ultra-plats, puis grave des puces microscopiques sur du silicium. Plus la gravure est fine, plus la puce est puissante. Une seule de ces machines coûte plus de 300 millions de dollars, et leur demande explose à cause du développement de l'intelligence artificielle qui nécessite des puces très puissantes. Mais cette entreprise dépend elle-même d'une autre entreprise, allemande cette fois : Zeiss. Zeiss fabrique les miroirs réfléchissants ultra précis que l'on trouve à l'intérieur des machines d'ASML. Ces miroirs font partie des surfaces les plus plates jamais créées par l'humain. Sans ASML et Zeiss (et sans l'Europe, donc) la production mondiale de puces s'arrête, mettant des industries entières au pied du mur.