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Added on the 22/08/2019 16:21:04 - Copyright : Le Républicain Lorrain
Parce qu'ils se recyclent, les bouchons en plastique collectés par les bénévoles des Bouchons d'amour du Nord mosellan représentent une manne financière que le collectif investit pour des actions en faveur des personnes en situation de handicap. Cette semaine, plus de 7 tonnes sont partis en Belgique, direction l'usine qui va les transformer en palettes.
La nouvelle montre Samsung peut vous renseigner sur le vieillissement de votre peau ! Mais est-ce vraiment utile ?
Et si le caca des manchots pouvait régler la crise climatique ? Non, non, ce n’est pas une blague : les excréments de manchot, appelé le guano, pourrait participer activement à la protection du climat. C’est ce que révèle une étude menée par des scientifiques de l’Université d’Helsinki. L’étude publiée le 22 mai dans la revue Nature, Communications Earth & Environment explique que le guano libère de l’ammoniac. En réagissant avec des gazs contenant du soufre, l’ammoniac peut accroitre la formation de nuage. Ces nuages agissent comme des couches isolantes, ce qui permet de réduire la température à la surface de la banquise et donc de freiner la fonte des glaces qui met en péril l’habitat de ces animaux. Pour étudier cet effet, les chercheurs ont mesuré la concentration d’ammoniac dans l’air d’un site proche de la base de Marambio en Antarctique entre janvier et mars 2023. Ils ont pu constater que lorsque le vent soufflait en direction d’une colonie de 60 000 manchots Adélie située quelques kilomètres plus loin, la concentration d’amoniac atteignait plus de 1000 fois la valeur de référence. Et même après la migration des manchots, cette concentration restait plus de 100 fois supérieur. Comme quoi, certains excréments peuvent être utile à la planète.
Cette étude vient ajouter une nouvelle pierre à l’idée que l’instinct de sauvetage, ou la volonté de sauver d’autres individus de la même espèce, est inné chez les mammifères. Les souris semblent en effet capables de déployer de « premiers soins » à une autre souris inconsciente. Sauver les siens n’est pas une attitude qui n’appartient qu’aux êtres humains, loin de là. Dans des travaux publiés le 21 février 2025, des scientifiques montrent comment les souris cherchent à réanimer d’autres souris inconscientes, en procurant ce qui s’apparente à des « premiers soins ». La vidéo prise par l’équipe de recherche, et publiée par le New Scientist, est fascinante. Mais qu’y observe-t-on vraiment ? « Elles commencent par renifler, puis par toiletter et enfin par une interaction physique très intensive », explique Li Zhang, principal auteur du papier de recherche. Cette interaction consiste à lécher les yeux, puis à ouvrir la bouche de l’autre souris et même à lui tirer la langue. Ce, afin de libérer le passage de l’air. Dans l’un des tests, les auteurs ont placé une balle en plastique — non létale — dans la bouche de la souris inconsciente. Résultat ? L’autre souris a retiré cette balle dans 80 % des cas ; et les chercheurs relèvent que, s’ils avaient laissé plus de temps aux souris, ce chiffre aurait pu augmenter. Les souris savaient également bien faire la distinction entre un pair inconscient et un pair simplement endormi ; en revanche, elles tentaient aussi le sauvetage sur des pairs décédés. L’ocytocine : un instinct « aidant » chez tous les vertébrés ? Cette observation étant accompagnée d’une étude neurobiologique du comportement de ces souris, les scientifiques ont pu déterminer que ces « premiers soins » sont reliés à deux régions du cerveau et à la libération d’une hormone spécifique, l’ocytocine. Celle-ci est naturellement présente chez les mammifères — et une grande part des vertébrés. Elle est parfois décrite comme l’« hormone de l’amour » ou « hormone de l’attachement », car elle joue un rôle clé dans les comportements sociaux de lien. De fait, les auteurs relèvent dans leurs conclusions que les réactions d’urgence visant à réanimer des pairs inconscients sont certainement « un comportement inné largement présent chez les animaux sociaux ». Ce comportement joue lui-même « probablement un rôle dans l’amélioration de la cohésion et de la survie du groupe ». Et en effet, cette attitude qui consiste à essayer de sauver un autre individu a été identifiée par exemple chez les éléphants, les chimpanzés, les dauphins.
Le fort Boyard, situé en Charente-Maritime et célèbre pour l’émission de télévision qu’il accueille depuis 30 ans, menace de s’effondrer. Le département a lancé un grand projet de rénovation du fort. Il sera financé en partie par une campagne de dons, entamée en décembre 2024. Mais pourquoi le fort Boyard s’effondre-t-il ? « Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort. » Cette phrase vous semble familière ? Il s’agit de la devise du célèbre jeu télévisé Fort Boyard, dans lequel des candidats constamment pressés par le temps passent des épreuves et résolvent des énigmes. L’émission se déroule depuis plus de 30 ans dans le fort du même nom, le fort Boyard, situé entre l’île d’Aix, l’île de Ré et l’île d’Oléron, dans le département de la Charente-Maritime. Il est aujourd’hui marqué par le passage du temps et les dégâts provoqués par la houle. C’est pourquoi le département a lancé un projet de rénovation pour restaurer le fort. La phase de travaux devrait commencer à l’été 2025 pour se terminer entre fin 2027 et début 2028. Une campagne de dons a été ouverte ce mardi 17 décembre 2024, par le Conseil départemental de la Charente-Maritime, afin de « sauver » le fort. Que s’est-il passé au fort Boyard ? Construit au début du 19e siècle, le fort résiste depuis à l’assaut du temps et de l’océan, bien qu’il ait déjà connu des phases de restauration. Selon le communiqué du département de la Charente-Maritime, au départ, le fort était muni d’un éperon de protection, d’un port d’amarrage et d’un talus de protection et de renforcement (appelé une risberme). Cependant, ils ont disparu au cours du temps pour plusieurs raisons. De manière générale, l’exposition à la houle depuis près de 100 ans est responsable d’une grande partie des dégâts. Elle a fragilisé les structures et en a fait disparaître d’autres. Le talus de protection (la risberme) s’est dégradé progressivement, ce qui a pour conséquence, aujourd’hui, de mettre à découvert et sous pression les fondations du fort. Par ailleurs, les joints se sont fortement usés, ce qui, à terme, pourrait conduire au détachement des pierres des murs. Sur certaines parties du fort, un creusement a déstabilisé la construction. Globalement, il y a donc une fragilisation de la bâtisse, ainsi que de nombreuses fissurations. Par ailleurs, les architectes de l’époque ont vraisemblablement sous-estimé, lors de la conception, les efforts qui seraient imposés au bâtiment, ce qui a par conséquent favorisé son usure. Quel est le but des travaux ? On rase tout et on recommence ? Le but des restaurateurs sera principalement d’intervenir sur les protections existantes du fort (donc, la risberme), mais aussi sur celles qui ont existé par le passé, c’est-à-dire l’éperon et le port d’accostage. Ces deux derniers seront à reconstruire entièrement, tandis que la risberme sera en partie à consolider. Pour mener à bien ce projet, le département de la Charente-Maritime a voté un budget de 44 millions d’euros, dont une partie est financée par la campagne de dons qui vient de débuter. Le fort Boyard devrait ensuite être ouvert au public en 2028, une fois les travaux achevés.