Description
Added on the 26/09/2019 17:53:30 - Copyright : L'Est Républicain
C’est une preuve supplémentaire de la capacité ukrainienne à porter des coups notables à la Russie en mer Noire, malgré sa supériorité maritime. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, les forces spéciales du service de renseignement militaire de l’Ukraine (GUR) sont parvenues à frapper un navire russe avec un drone aérien. Point notable de l’attaque : elle s’est déroulée à proximité du territoire russe, dans la baie face au port de Novorossiisk, où Moscou a replié une partie de sa flotte, afin de l’éloigner des côtes ukrainiennes, et donc des frappes de missiles ou de drones. C’est cependant une installation toujours à portée de Kiev : des attaques y ont été menées par le passé. Selon le compte-rendu de Kiev, ce bateau « effectuait des reconnaissances radioélectriques et patrouillait » aux abords de Novorossiisk. Le navire est de la classe Spassatel Karev (MPSV07), dont la mise en service remonte à 2015 — c’est aujourd’hui le dernier-né de sa classe. Trois autres navires de cette catégorie existent, lancés en 2012 et 2013. Le Spassatel Demidov — c’est son nom — est « équipé de machines permettant d’explorer les fonds marins et les objets endommagés gisant à des profondeurs pouvant atteindre 1 000 mètres » et « peut effectuer des opérations de plongée sous-marine jusqu’à une profondeur de 300 mètres », selon Ship Technology. C’est un navire polyvalent, relève l’armée ukrainienne, ce que confirme Ship Technology : armé par une vingtaine de marins, il sert au dépannage et au sauvetage, et dispose de capacités de brise-glace. Il n’est en revanche pas destiné au combat directement — on ne trouve ainsi aucune arme spécifique sur le bateau. Il contribue toutefois à la logistique russe. L’attaque a donné lieu à une vidéo dans laquelle on voit le drone foncer vers le navire, avec une caméra en vue subjective en vision nocturne. Il heurte le haut du Spassatel Demidov, un peu au-dessus de la passerelle. La vidéo se coupe à l’impact, ce qui n’empêche pas de constater les dégâts. Kiev reconnaît que ce vaisseau de classe MPSV07 n’a pas coulé — il aurait plutôt fallu viser la coque à hauteur de la surface de la mer, ou en-dessous, pour provoquer une voie d’eau. Cependant, Kiev estime que cela imposera à la Russie des « réparations coûteuses ». Par ailleurs, cela sort du jeu ce bateau, car « hors service ». La frappe a heurté une zone où l’on trouve des équipements de navigation, de renseignement électromagnétique et de communication. Cela illustre de nouveau les effets que peuvent produire des équipements offensifs à bas coût comme un drone face à des cibles de valeur : le navire ciblé a un coût estimé à 60 millions de dollars. Si l’Ukraine met régulièrement en scène ses succès en matière de bataille navale en mer Noire — comme, fin août, son opération réussie contre une corvette de classe Bouïan (Projet 21631), également endommagé après une frappe de drone aérien, en mer d’Azov –, elle enregistre aussi parfois des revers en mer. Ainsi, toujours à la fin du mois d’août, il a été noté qu’un drone de surface russe est parvenu à couler le navire collecteur de renseignement ukrainien Simferopol, alors qu’il se trouvait à l’embouchure du Danube, pas loin de la Roumanie. Signe que, malgré les réussites ukrainiennes, Kiev demeure aussi exposée en mer Noire, y compris près de son territoire.
Et si votre prochain smartphone était fabriqué avec des crevettes. Aujourd'hui, pour fabriquer certains composants de nos smartphones et ordinateurs, on utilise des résines issues du pétrole polluantes et parfois toxiques. Mais il existe une alternative : le chitosane, que l'on extrait des carapaces de crevettes qui finissent d'habitude à la poubelle. Cette résine naturelle, biodégradable et renouvelable pourrait réduire de moitié l'empreinte carbone de la fabrication des puces tout en restant presque aussi efficace. Si les tests réussissent, nos technologies du futur pourraient contenir un petit bout de crustacés. Cette vidéo a été réalisée à partir de l’article « Des déchets de crevette pour une électronique plus écoresponsable ? » disponible sur le site theconversation.com.
Les États-Unis, sous Donald Trump, ont décidé de renommer le Golfe du Mexique en « Golfe d’Amérique ». Google annonce appliquer ce nom, mais pas partout. Depuis l’inauguration de Donald Trump, le 20 janvier 2025, beaucoup de politiques changent. Après la suppression des pages officielles dédiées aux DEIA (diversité, équité, inclusivité, accessibilité), des termes LGBTQIA+, l’annonce de la sortie de l’OMS et le départ de l’Accord de Paris, la nouvelle administration a pris une autre décision : renommer le Golfe du Mexique — une mer qui borde tout le sud-est de l’Amérique du Nord. Elle touche tant les côtes étasuniennes que mexicaines. Le nouveau nom : le Golfe d’Amérique. Le Département de l’Intérieur, qui a appliqué ce changement à la demande de Donald Trump, a déclaré que ce changement d’appellation était vital pour l’histoire et l’économie des États-Unis. Le gouverneur de Floride a aussitôt utilisé la nouvelle appellation, lors d’une alerte météorologique, en parlant de Golfe d’Amérique. Le changement va s’appliquer aussi en ligne : sur Google Maps. Mais ce ne sera pas le cas partout dans le monde. Le service News from Google a réagi, dans un post X du 27 janvier. « Nous avons l’habitude d’appliquer les changements de noms lorsqu’ils ont été mis à jour dans les sources gouvernementales officielles », explique Google. Ainsi, dès que le Geographic Names Information System (GNIS) des États-Unis sera mis à jour, Google Maps affichera « Golfe d’Amérique » au lieu de « Golfe du Mexique ». Toutefois, cela ne concernera que les États-Unis, dans la mesure où ce changement n’a pas été acté à l’international, par d’autres états. « C’est également une pratique de longue date : lorsque les noms officiels varient d’un pays à l’autre, les utilisateurs de Maps voient leur nom officiel local. Le reste du monde voit les deux noms. Cette règle s’applique également ici. » Google Maps appliquera également un autre changement : le mont Denali, en Alaska, est renommé mont McKinley (le nom d’un ancien président américain). Un choix qui fait polémique au sein des communautés autochtones.
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