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Added on the 03/07/2019 19:30:06 - Copyright : L'Est Républicain
Comme l'explique le professeur Eric Deconinck, chef du pôle cancérologie et du service hématologique, le CHU de Besançon est l'un des pionniers de la technique de greffe de moelle osseuse et poursuit sa quête de thérapie innovantes, notamment à travers un partenariat très fort avec l'établissement français du sang.
Atteinte d'un grave lymphome en 2014, Nadège Wolff-Ancel, âgée de 45 ans et habitant Voyer, ne doit sa survie qu'à une transplantation de moelle osseuse. Sa donneuse anonyme est allemande.Répandu chez nos voisins d'Outre-Rhin, le don de moelle osseuse, qui se fait sans douleurs et de son vivant, a du mal à se développer en France. Il y a une chance sur un million de trouver un donneur compatible. Aussi, chaque année en France, des centaines de personnes souffrant de maladies du sang meurent faute de donneurs. Elles auraient eu une chance de survie si plus de potentiels donneurs français s'étaient faits connaître.
Me Gérard Welzer, avocat de M. Hervé de Buyer, l’un des actionnaires de l’Imagerie. Me Welzer s’exprime suite à la décision du tribunal de commerce de renvoyer au 12 septembre une audience en référé concernant la nomination d’un mandataire judiciaire chargé de gérer l’Imagerie dont les comptes sont dans le rouge.
La représentation par IA d’un homme tué par balles a été autorisée à s’exprimer à l’audience de son tueur. Une première aux États-Unis. C’est une première aux États-Unis qui risque de faire des émules. Christopher Pelkey a été tué par Gabriel Paul Horcasitas en 2021 après une altercation sur la route, crime qui porte outre-Atlantique le nom de « road rage ». Et pourtant, Pelkey est apparu le jour de l’audience de son assassin pour lui adresser un message en vidéo, comme le rapporte la presse locale. La génération par IA basée sur les traits et la voix de l’homme décédé a été autorisée à s’exprimer dans un tribunal. « À Gabriel Horcasitas, l’homme qui m’a tiré dessus – c’est dommage que nous nous soyons rencontrés ce jour-là dans ces circonstances. Dans une autre vie, nous aurions probablement pu être amis », lance l’avatar de Pelkey à son tueur en pleine audience, avant d’embrayer sur le fait qu’il croit profondément au pardon. Une intervention qui a touché le juge Todd Lang, qui a déclamé après avoir vu la vidéo : « J’adore cette IA. Merci. J’ai trouvé que c’était authentique, que le pardon accordé à monsieur Horcasitas reflète parfaitement le personnage de Pelkey dont j’ai entendu parler aujourd’hui ». Derrière ce projet, on trouve la sœur de Pelkey, qui souhaitait apporter une autre dimension au procès du meurtrier de son frère, afin d’apporter une pierre au processus de guérison. « En avoir fait une œuvre de guérison pour quiconque l’a vue n’était qu’un résultat bénéfique », a-t-elle déclaré, estimant que l’intervention de son défunt frère et les mots choisis pour le faire parler, ont participé à apaiser la famille endeuillée. Techniquement, la génération vidéo et voix est très accessible en 2025, avec des services proposant la création d’avatars numériques à partir d’images et d’extraits vocaux. Reste que faire intervenir un mort à un procès n’est pas anodin. Ann A. Scott Timmer, responsable de la Cour Suprême de l’Arizona, a estimé que l’IA avait un grand potentiel pour aider celles et ceux qui n’ont pas de connaissance dans le système juridique américain, notamment à mieux se défendre. Mais, a-t-elle ajouté, « l’IA peut aussi entraver, voire bouleverser la justice si elle est utilisée de façon inappropriée. Une approche mesurée est préférable. Dans cette optique, le tribunal a formé un comité sur l’IA pour examiner l’utilisation de l’IA et formuler des recommandations sur la meilleure façon de l’utiliser. Au fond, ceux qui utilisent l’IA — y compris les tribunaux — sont responsables de son exactitude ». On imagine bien les dangers auxquels Timmer fait référence : une telle intervention d’un défunt, bien menée, pourrait tout à la fois toucher plus profondément le juge et les jurés. Mais elle pourrait aussi altérer la réalité de ce qui s’est vraiment passé : en plus des preuves et des témoignages, on a eu dans ce tribunal de l’Arizona, une génération d’image déclamant un texte que la victime n’a jamais écrit — un deepfake, en somme. Sa sœur, avec toute sa bonne volonté, n’a fait que lui prêter des propos qui n’auraient, peut-être, pas été ceux de Pelkey. Une nuance qui permet de comprendre pourquoi la Cour Suprême de l’Arizona est sur ses gardes.
Des scientifiques de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) ont découvert un traitement novateur permettant aux patients atteints d’une lésion partielle de la moelle épinière de marcher à nouveau. « À ce moment-là, j’ai su que nous étions témoins d’une découverte majeure ». Voilà comment la professeure Jocelyne Bloch, neurochirurgienne, a fait état de ses plus récentes trouvailles, présentées dans une étude publiée dans Nature Medicine, le 2 décembre 2024 avec son collège Grégoire Courtine, spécialiste des neurosciences. Ce dont il s’agit ici, développe un communiqué de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) diffusé le même jour, est le potentiel d’un nouveau traitement pour les patients touchés par une lésion médullaire partielle, c’est-à-dire une lésion de la moelle épinière incomplète. En somme, une lésion qui peut entraîner une perte de mobilité. Cette situation, Wolfgang Jäger l’a connue : il est en fauteuil roulant depuis 2006 suite à un accident de ski. Mais depuis, il a retrouvé une partie de sa mobilité : « L’année dernière, en vacances, j’étais capable de descendre quelques marches et retourner à la mer en utilisant la stimulation. Je peux aussi atteindre des objets dans les placards de la cuisine. » Wolfgang Jäger est l’un des deux patients de cette étude. Le traitement miracle des chercheurs ? Stimuler électriquement une zone spécifique du cerveau : l’hypothalamus latéral, une zone située au centre du cerveau. D’habitude plutôt connu pour jouer un rôle dans l’alimentation et l’éveil, l’influence de l’hypothalamus latéral sur la marche était jusqu’alors inconnue. La question est alors de savoir : comment ont-ils réussi à identifier le rôle de cette structure ? Pour la mettre en évidence, les chercheurs ont établi une carte spatio-temporelle du cerveau lors de la récupération d’une lésion de la moelle épinière (LME). Et c’est en l’étudiant qu’ils se sont rendus compte du rôle de l’hypothalamus latéral. Ils ont ensuite « traduit » cette découverte en un traitement chirurgical chez l’humain. Une belle démonstration de l’association entre l’étude neuro-scientifique fondamentale du cerveau et ses applications en neurochirurgie. La stimulation cérébrale profonde (SCP) est un traitement qui consiste à implanter des électrodes dans une zone spécifique du cerveau, ici l’hypothalamus latéral, pour y stimuler les neurones. Jusqu’à présent, elle était utilisée dans la maladie de Parkinson ou les tremblements essentiels. Cette étude a démontré que, dans le cas des LME incomplètes, la SCP permet des améliorations immédiates de la marche. Comme une cerise sur le gâteau, l’étude montre aussi qu’avec de la rééducation les améliorations se maintiennent sur le long terme. Et ce, même quand l’appareil de stimulation est éteint. La théorie avancée pour expliquer le maintien de ces résultats dans le temps est que le traitement engendre une réorganisation des fibres nerveuses restantes. « Une fois l’électrode en place et la stimulation effectuée, la première patiente a immédiatement dit: ‘Je sens mes jambes’. Lorsque nous avons augmenté la stimulation, elle a déclaré: ‘J’ai envie de marcher’. », développe Jocelyne Bloch dans le communiqué. « Ce retour d’information en temps réel a confirmé que nous avions ciblé la bonne région, bien que celle-ci n’ait jamais été associée au contrôle des jambes chez l’humain. À ce moment-là, j’ai su que nous étions témoins d’une découverte majeure dans l’organisation anatomique des fonctions cérébrales. » Jusqu’à présent, le traitement n’a pas montré d’effets indésirables graves. Cependant, d’autres études seront nécessaires pour s’en assurer, réévaluer l’efficacité du traitement mais aussi pour surveiller les différents changements de poids et psychologiques ainsi que l’impact sur les profils hormonaux et les fonctions autonomes. Dans tous les cas, c’est une belle promesse qui est faite aux patients atteints de lésion de la moelle épinière et un réel espoir pour eux de remarcher un jour.
Supporters of Zambian President Lungu hold a rally in Lusaka during a tense presidential race, which has been marked by clashes between rival supporters. The presidential election will take place on Thursday. IMAGES.