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Added on the 30/08/2016 14:48:57 - Copyright : L'Est Républicain
Ludres : destruction d'une tonne de tabac saisie par les douanes lorraines
La destruction se déroule à l'usine d’incinération de Ludres (54), ce jeudi à 14h15. Écrasé au bulldozer, le tabac est ensuite poussé dans la fosse à déchets pour être incinéré. Il s'agit d'un tabac essentiellement saisi cette année sur des particuliers qui revenaient du Luxembourg.
La police judiciaire de Lyon a procédé jeudi 20 novembre à la destruction de 4 tonnes de "shit". La drogue était issue de deux saisies opérées dans deux affaires différentes. L'une lors du contrôle d'un camion au péage de Vienne en Isère, la cargaison étant destinée au marché hollandais. L'autre lors d'une opération menée en mer, qui avait permis d'intercepter un voilier qui transportait une importante quantité de résine de cannabis à destination de Lyon, et plus précisément d'une organisation de revente implantée à Vénissieux. Reportage de Jean-Philippe Vigouroux pour leprogres.fr.
En France, la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des familles Catherine Vautrin a annoncé qu'à partir du 1ᵉʳ juillet 2025, il sera interdit de fumer dans des lieux publics extérieurs où il pourrait y avoir des enfants, comme « les plages, les parcs et les jardins publics, les abords des écoles, les abris de bus, les équipements sportifs » . Mais c'est comment dans les autres pays ?
Le fort Boyard, situé en Charente-Maritime et célèbre pour l’émission de télévision qu’il accueille depuis 30 ans, menace de s’effondrer. Le département a lancé un grand projet de rénovation du fort. Il sera financé en partie par une campagne de dons, entamée en décembre 2024. Mais pourquoi le fort Boyard s’effondre-t-il ? « Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort. » Cette phrase vous semble familière ? Il s’agit de la devise du célèbre jeu télévisé Fort Boyard, dans lequel des candidats constamment pressés par le temps passent des épreuves et résolvent des énigmes. L’émission se déroule depuis plus de 30 ans dans le fort du même nom, le fort Boyard, situé entre l’île d’Aix, l’île de Ré et l’île d’Oléron, dans le département de la Charente-Maritime. Il est aujourd’hui marqué par le passage du temps et les dégâts provoqués par la houle. C’est pourquoi le département a lancé un projet de rénovation pour restaurer le fort. La phase de travaux devrait commencer à l’été 2025 pour se terminer entre fin 2027 et début 2028. Une campagne de dons a été ouverte ce mardi 17 décembre 2024, par le Conseil départemental de la Charente-Maritime, afin de « sauver » le fort. Que s’est-il passé au fort Boyard ? Construit au début du 19e siècle, le fort résiste depuis à l’assaut du temps et de l’océan, bien qu’il ait déjà connu des phases de restauration. Selon le communiqué du département de la Charente-Maritime, au départ, le fort était muni d’un éperon de protection, d’un port d’amarrage et d’un talus de protection et de renforcement (appelé une risberme). Cependant, ils ont disparu au cours du temps pour plusieurs raisons. De manière générale, l’exposition à la houle depuis près de 100 ans est responsable d’une grande partie des dégâts. Elle a fragilisé les structures et en a fait disparaître d’autres. Le talus de protection (la risberme) s’est dégradé progressivement, ce qui a pour conséquence, aujourd’hui, de mettre à découvert et sous pression les fondations du fort. Par ailleurs, les joints se sont fortement usés, ce qui, à terme, pourrait conduire au détachement des pierres des murs. Sur certaines parties du fort, un creusement a déstabilisé la construction. Globalement, il y a donc une fragilisation de la bâtisse, ainsi que de nombreuses fissurations. Par ailleurs, les architectes de l’époque ont vraisemblablement sous-estimé, lors de la conception, les efforts qui seraient imposés au bâtiment, ce qui a par conséquent favorisé son usure. Quel est le but des travaux ? On rase tout et on recommence ? Le but des restaurateurs sera principalement d’intervenir sur les protections existantes du fort (donc, la risberme), mais aussi sur celles qui ont existé par le passé, c’est-à-dire l’éperon et le port d’accostage. Ces deux derniers seront à reconstruire entièrement, tandis que la risberme sera en partie à consolider. Pour mener à bien ce projet, le département de la Charente-Maritime a voté un budget de 44 millions d’euros, dont une partie est financée par la campagne de dons qui vient de débuter. Le fort Boyard devrait ensuite être ouvert au public en 2028, une fois les travaux achevés.