Description
Added on the 19/09/2008 14:12:28 - Copyright : Les Dernières Nouvelles d'Alsace
Manifestation des salariés de Matussière & Forest à Turckheim, le 23 septembre 2008.
Que risquez-vous si vous insultez Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux, ou utilisez le #MacronOrdure ? « Macron Ordure » : que risque-t-on à insulter Emmanuel Macron sur Facebook ? https://www.numerama.com/politique/1322662-macron-ordure-que-risque-t-on-a-insulter-emmanuel-macron-sur-facebook.html Emmanuel Macron est une ordure ! C’est en tout ces ce qu’a affirmé Valérie sur son mur Facebook, avant d’être interpellée à son domicile par la police et emmenée en garde à vue. Elle est aujourd’hui poursuivie en justice, pour avoir écrit, je cite : “L’ordure va vous parler demain à 13h, pour les gens qui ne sont rien, c’est toujours à la télé que l’on trouve les ordures”. Mais alors, que risque t-on si on insulte le président sur ses réseaux ? Et bien, historiquement, il existait un “délit d’offense au chef de l’étât”, mais cette infraction pénale a été supprimée en 2013 parce qu’elle pouvait avoir un effet dissuasif sur la liberté d’expression. Il existe tout de même toujours des délits d’ordre général sur l’injure et l’outrage dont peut bénéficier le Président de la république, vu qu’il reste un justiciable. En temps normal, la contravention pour injure privée s’élève à 38€. Mais la publication d’un message sur les RS peut s’apparenter à une injure publique, qui, elle, est punie par une amende de 12 000 €. Il reste que cette décision semble particulièrement arbitraire, parmis les nombreux messages qui circulent sur les réseaux sociaux, “Ordure” n’est probablement pas l’outrage le plus virulent a avoir été proféré. Mais surtout, c’est déjà extrêmement contre-productif, puisque par effet Streisand, l’affaire est déjà relayée dans de nombreux médias et que de nombreux internautes choqués par l’affaire ont fait monter le #MacronOrdure en Tendances sur Twitter France, en signe de contestation.
Ce vendredi matin, environ 75 agents des finances publiques issus de tout le département de la Moselle ont manifesté dans les rues de Sarreguemines pour protester contre la réforme impactant la structure des finances publiques. Ils contestent notamment la fin annoncée des services de proximité et l'impact que subiront de nombreux usagers et collectivités.
Reporté en octobre en raison de l'état de santé de madame l'avocat général, le procès de Frederic Drouot, accusé de viol et agression sexuelle, devant la cour criminelle expérimentale de Metz a été perturbé ce matin par le barreau de Metz. Présents en grand nombre, les avocats, en grève depuis trois semaines pour protester contre le projet de réforme de leur système de retraite, ont tenté d'obtenir l'ajournement du procès.Solidaire du mouvement, l'avocat de la défense Me Olivier Rondu a demandé ce renvoi mais son client a tenu à être jugé. Les neuf parties civiles ont également demandé de voir l'audience aller jusqu'à son terme, " pour repartir d'ici sereinement".Le président Nicolas Faltot et la cour ont retenu le dossier. L'accuse va être jugé jusqu'à jeudi.