Description
Added on the 14/04/2023 05:37:29 - Copyright : AFPTV - First images
North Korea seen across border after it fires ballistic missile into sea. IMAGES
Images released by the official Korean Central News Agency (KCNA) on July 13, 2023 show the test-fire of its new intercontinental ballistic missile at an undisclosed location in North Korea. The report from state-run KCNA news agency said the Hwasong-18 -- a new type of purportedly solid-fuel ballistic missile that has reportedly only been fired by the North once before, in April -- flew 1,001 kilometres at a maximum altitude of 6,648 km before splashing into the East Sea, also known as the Sea of Japan. IMAGES
North Korea's intercontinental ballistic missile is capable of carrying a "large, heavy nuclear warhead" that can survive re-entry into the Earth's atmosphere, its official news agency says. IMAGES
La guerre en Ukraine vient sans doute d’être le théâtre d’une nouvelle arme : le missile balistique intercontinental (ICBM). Cet armement, pensé avant tout pour transporter des charges nucléaires, peut aussi servir à envoyer des explosifs conventionnels. La Russie est accusée d’avoir eu une telle utilisation à Dnipro. C’est une attaque qui constitue un tournant dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine. À l’occasion d’une frappe visant la ville ukrainienne de Dnipro, située à environ 350 km au sud-est de Kiev, il a été rapporté l’utilisation, pour la toute première fois durant le conflit, d’un missile balistique intercontinental (ICBM, intercontinental ballistic missile, en anglais). Sollicité sur ce point, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a éludé. Il a expliqué que les questions sur les affirmations de Kiev à propos de l’emploi présumé par la Russie de missiles balistiques intercontinentaux en Ukraine doivent être adressées au ministère de la Défense, selon le résumé donné par l’agence Tass, financée par Moscou. Il a toutefois ajouté que l’administration américaine sortante continue de jeter de l’huile sur le feu du conflit ukrainien, empêchant sa conclusion. Ces derniers jours, la Maison-Blanche a pris des dispositions pour accélérer les transferts de matériels militaires à l’Ukraine, et les dépenses de fonds liés, avant le retour de Donald Trump au pouvoir. En particulier, il a été noté le feu vert accordé à Kiev par Washington pour utiliser des MGM-140 ATACMS sur le territoire russe. Ces armements sont déjà employés depuis l’automne 2023 pour frapper des zones de son pays occupées par l’armée russe. Il s’agit de missiles balistiques tactiques dont la portée peut atteindre 300 km. Autre évolution notable : la fourniture de mines antipersonnel d’un genre un peu particulier. Ces dispositifs sont équipés d’un module d’autodestruction (ou d’auto-désactivation). On parle en particulier de munitions d’artillerie à déni de zone (ADAM, pour area denial artillery munition). Certains modèles ont une durée de vie de 4 ou 48 heures, selon les besoins. Sur les réseaux sociaux, des vidéos affirmant montrer la frappe de Dnipro ont commencé à circuler (notamment ce clip et cette autre scène, relayés par le compte Clash Report). Il y a aussi eu le partage par le compte Visegrád 24 d’une séquence de meilleure qualité montrant des salves de missiles qui s’abattent verticalement, par vagues successives. « C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’un ICBM est utilisé dans une guerre », a souligné Visegrád 24. « C’est une première », a abondé Clash Report. Si la nature du missile balistique intercontinental n’était pas certaine au départ, la piste qui se démarque actuellement est celle d’un ICBM de type RS-26 Rubezh. « Lors de l’attaque matinale sur Dnipro le 21 novembre, les occupants russes ont frappé pour la première fois avec un missile balistique intercontinental Rubezh, qui est un porteur potentiel d’ogives nucléaires », écrit le compte MAKS 24. Cette particularité ne signifie pas pour autant que cette frappe particulière incluait des armes nucléaires. Il est effectivement possible d’adapter un ICBM pour effectuer une frappe conventionnelle, avec une charge explosive « classique ». Preuve en est : on ne distingue aucun flash lumineux typique d’une frappe nucléaire ni aucun champignon atomique à l’image. Les dégâts seraient en outre incommensurables. Et par ailleurs, ce n’est pas le branle-bas de combat général dans les états-majors occidentaux.
People watch the news at a Seoul train station as North Korea fires a long-range ballistic missile, days after Pyongyang threatened to down US spy planes that violated its airspace. IMAGES