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Added on the 08/08/2024 12:25:25 - Copyright : Numerama
Rockstar Games renonce à sortir GTA 6 en 2025. Dans une annonce faite ce jour, le studio américain dévoile une nouvelle date pour la fin du printemps 2026. La nouvelle est tombée par surprise ce vendredi 2 mai 2025. Grand Theft Auto VI, prochain jeu très attendu de Rockstar Games, ne sortira finalement pas à l’automne 2025. Le studio américain a annoncé dans un communiqué sorti ce jour une nouvelle date de lancement. Rendez-vous l’an prochain, donc, à la fin du printemps. « La sortie de Grand Theft Auto VI est désormais prévue pour le 26 mai 2026, écrit l’entreprise. Nous sommes vraiment désolés que cette date soit plus tardive que vous ne l’aviez prévu ». Cette période additionnelle de quelques mois sera l’occasion pour l’équipe de travailler « à l’achèvement du jeu », sans beaucoup plus de précisions. Le report de GTA 6 : une déception pour les joueurs, un soulagement pour la concurrence Ce report surprise sera évidemment un crève-cœur pour la communauté du jeu vidéo, qui attend depuis maintenant plus d’une décennie l’arrivée d’un nouvel épisode de l’une des franchises vidéoludiques les plus réputées — et qui doit succéder à l’un des titres les plus appréciés, Grand Theft Auto 5, dont la sortie remonte à 2013. Mais pour la concurrence, cette annonce sera sans doute accueillie avec une certaine forme de soulagement. D’abord, parce que cela lève la « menace » d’une sortie de GTA 6 à l’automne 2025, une perspective qui tétanisait bon nombre de studios. En effet, qui oserait sortir un gros jeu à la même période que l’arrivée d’un tel mastodonte ? Pour certains éditeurs, la question se posait d’avancer ou de retarder certaines sorties. Ensuite, car l’annonce donne à présent une date de sortie bien précise, ce qui va permettre au reste de l’industrie de s’organiser autour pour éviter de se prendre un mur. Certes, rien n’interdira des studios de se positionner à la fin mai (après tout, Sony semblait décidé à sortir Ghost of Yotei sur le même créneau que GTA 6). Mais ce sera en connaissance de cause. Un report pour peaufiner le jeu et l’amener aux standards attendus Le communiqué Rockstar Games ne s’étend pas sur les raisons profondes de ce report, qui sera l’objet de bien des conversations pour les jours et les semaines qui viennent. Mais cela traduit d’évidence un planning insuffisant pour achever le développement du jeu en temps et en heure, en tout cas au niveau des standards auxquels un tel titre peut prétendre. Depuis des mois, des rumeurs circulaient sur l’éventualité d’un report du titre — bruits de couloir alimentés par ailleurs par un silence persistant de Rockstar Games, qui n’a pratiquement rien dévoilé de son futur titre. Encore en début d’année, le studio affirmait toujours viser 2025 comme année de sortie. Mais la production avait trop de retard. Si l’annonce du jeu est forcément décevante pour les joueurs et les joueuses, elle est aussi le reflet d’une réalité dans le secteur : les dates annoncées, qu’elles soient précises ou non, ne sont pas toujours respectées — surtout pour les projets à gros budget, qu’on appelle jeux AAA. Assassin’s Creed Shadows et Cyberpunk 2077 en sont deux exemples parmi d’autres. Ces décalages sont cependant préférables à une sortie précipitée ou maintenue coûte que coûte à la date initiale, mais qui se ferait au risque d’un titre pas tout à fait achevé — et qui aura besoin d’une série de correctifs et de patchs de post-lancement pour le stabiliser. L’histoire du jeu vidéo regorge d’exemples de titres commercialisés à la va-vite. C’est, en creux, ce qu’explique le studio : « Avec chaque jeu que nous avons sorti, l’objectif a toujours été de dépasser vos attentes, et Grand Theft Auto VI ne fait pas exception. Nous espérons que vous comprenez que nous avons besoin de ce temps additionnel pour atteindre le niveau de qualité que vous attendez et méritez. » Le report de GTA 6 aura une autre conséquence : la course au jeu vidéo de l’année (GOTY) est maintenant relancée, avec la principale menace qui vient de s’éloigner sans crier gare. Plusieurs titres peuvent prétendre au titre suprême : Kingdom Come Deliverance II, Civilization VII, Assassin’s Creed Shadows, Clair Obscur: Expedition 33, Monster Hunter Wilds…
Lors d’une courte visite des studios de Blizzard Entertainment, situés à Irvine en Californie, Numerama a pu essayer la nouvelle classe de Diablo 4 en avant-première. Le Sacresprit étonne tout de suite par son agressivité et ses multiples possibilités de builds. Diablo IV a soufflé sa première bougie le 5 juin 2024 et vient de vivre une révolution au niveau de la gestion du butin. Mais il faudra attendre encore quelques mois avant de découvrir sa première extension, intitulée Vessel of Hatred et prévue pour le 8 octobre. Elle permettra notamment de découvrir une classe inédite dans l’histoire de la saga, alors que Blizzard Entertainment aurait pu piocher dans ce qui existait déjà (moine, croisé, féticheur, amazone, chevalier de sang…). C’est pour des raisons narratives que Blizzard Entertainment a pris la décision d’introduire une nouvelle classe : le Sacresprit. Cette classe est liée à la jungle, environnement principal de Vessel of Hatred — Nahantu. C’est ici que s’est développée une tribu de guerriers ayant une approche très spirituelle de l’existence. Ces guerriers naissent dans la souffrance pour mieux développer des techniques de survie, notamment grâce à l’appui de gardiens particulièrement puissants. Le démon Méphisto étant lié à Nahantu, c’est son retour dans Diablo IV qui implique l’apparition du Sacresprit en nouveau défenseur contre le Mal. Numerama a pu découvrir en avant-première cette nouvelle classe de Diablo 4 dans les studios de Blizzard Entertainment en Californie.
Princesse Peach fait du Kung-Fu dans ce nouveau jeu ! Nintendo vient d’annoncer Princess Peach Showtime, qui sortira sur Switch le 22 Mars 2024. Ce n'est pas la première fois qu'on incarnera Peach dans un jeu, il y a avait déjà eu Super Princess Peach sur DS, dans lequel elle changeait de pouvoir selon ses émotions ! Cette fois-ci on incarnera la princesse qui doit se battre dans des décors en papier mâché sur une scène de théâtre ! On sait pour l’instant peu de choses du scénario du jeu, mais on sait qu’il incorporera de la plateforme, des combats et des énigmes, ainsi que de nombreux costumes lui offrant de nouveaux pouvoirs. La princesse pourra se transformer et changer de costume, en devant par exemple une mousquetaire capable de se battre à l’épée, une détective, enquêtant dans un musée, ou encore une pâtissière, cuisinant des gâteaux.
Vous avez un lapin, une poule ou un cochon d’Inde en bonne santé que vous ne voulez plus ? Un zoo au Danemark vous propose de le récupérer pour nourrir ses prédateurs. Le zoo d’Aalborg accepte les dons d’animaux vivants – même des chevaux – pour nourrir lions, tigres ou lynx. Les petits animaux sont ensuite euthanasiés « en douceur » par du personnel formé. Selon le zoo, ces animaux font partie du régime naturel des carnivores, avec os, poils et tout le reste. Ils disent vouloir reproduire la chaîne alimentaire, comme dans la nature. Sur son site internet, sous une photo d’un tigre dévorant un morceau de viande, le zoo d’Aalborg détaille les conditions pour faire don d’un cheval. Pour être éligibles, les chevaux doivent posséder un passeport équin et ne pas avoir été traités pour une maladie au cours des 30 derniers jours. Et en bonus, vous pourriez obtenir une déduction fiscale. Banco. C’est une pratique assez courante au Danemark. Le zoo précise qu’il le fait depuis des années, et que certains visiteurs trouvent ça appréciable de pouvoir contribuer aux repas des prédateurs du zoo. Évidemment, ce procédé soulève un débat : est-ce une manière écologique de nourrir les animaux ou juste une pratique dérangeante et immorale
Encore une preuve que la désinformation va plus vite que les faits. Sur les réseaux chinois d’abord, puis à l’international depuis le 27 juillet 2025, la vidéo virale a tout pour faire mouche. Il faut dire que la scène a de quoi impressionner : une berline BYD Han tourne en rond à toute allure sur le parking d’un aéroport, laissant les autres utilisateurs du parking particulièrement surpris, voire inquiets, de ce qui pourrait arriver au conducteur ou aux voitures autour. Très vite, certains ont annoncé qu’il s’agissait d’une défaillance du système de conduite autonome de BYD. La rumeur s’est ainsi répandue sur les réseaux, indiquant qu’une défaillance sur le freinage aurait rendu cette voiture incontrôlable. Pourtant, la réalité est bien plus terre-à-terre. Il suffit pourtant d’observer la vidéo pour se rendre compte que rien ne permet de conclure que le véhicule est utilisé en mode autonome. Rien dans les trajectoires, la vitesse et le comportement du véhicule ne ressemble à ce que sont en mesure de proposer les marques chinoises en la matière. Alors que les rumeurs disent que le véhicule a rencontré un problème de freinage, on voit les feux stop s’allumer dans certains virages. Les trajectoires sont aussi trop irrégulières : si vous connaissez les véhicules autonomes, vous aurez observé qu’ils ont tendance à répéter la même chose dans la même situation. Ici, au premier coup d’œil, il est assez clair que la conduite est humaine — il est néanmoins tellement plus simple d’accuser l’intelligence artificielle de faire n’importe quoi. À la fin de la vidéo, on voit que la police arrive sur les lieux, la suite de la scène est manquante. Il est néanmoins possible d’avoir des informations complémentaires via les médias chinois, comme iFeng, qui racontent que la voiture s’est arrêtée sans difficulté à l’arrivée de la police et des pompiers. Le média précise : « Après enquête, il a été constaté que le conducteur, Jiang (homme de 40 ans), était contrarié, incapable de joindre le passager qu’il attendait depuis un moment. » Le conducteur lui-même a reconnu auprès de la police avoir volontairement tourné à haute vitesse sur le parking, tout en maintenant une pression sur l’accélérateur. En clair, c’est un acte irresponsable — et non une prise de contrôle du véhicule par une intelligence artificielle malveillante. Une version confirmée par un communiqué des services de police. Des vérifications approfondies ont été lancées par BYD, qui a également communiqué ses résultats : les premières données du véhicule analysées confirment que le véhicule n’a présenté aucun défaut technique. Cette affaire n’est pas seulement un fait divers mal interprété par des internautes. Elle illustre aussi la facilité avec laquelle une vidéo sortie de son contexte peut nuire à une marque, en l’occurrence BYD. D’autres marques automobiles, comme Tesla, Xiaomi, Nio ont aussi expérimenté ce type d’allégations mensongères qui tentent de les décrédibiliser auprès du grand public. Beaucoup ont d’ailleurs lancé des plaintes et des enquêtes approfondies pour remonter ces filières professionnelles de désinformation. Dans un contexte de concurrence exacerbée sur les marchés internationaux, certains n’hésitent plus à manipuler les images pour semer le doute. Dans son communiqué, le service juridique de BYD appelle à la prudence face à la désinformation. La marque dénonce une rumeur malveillante, qui nuit non seulement à son image, mais aussi à celle de toute l’industrie chinoise des véhicules électrifiés. Elle invite les internautes qui ont propagé la fausse rumeur à retirer leur publication, sous peine d’éventuelles poursuites. La diffamation est prise très au sérieux en Chine. Non, les voitures chinoises ne prennent pas le contrôle toutes seules en devenant rapidement incontrôlables. Non, cette vidéo n’est pas un bug de conduite autonome. Comme bien souvent, le maillon faible de l’histoire est installé sur le siège conducteur.