Description
Added on the 07/08/2024 17:40:00 - Copyright : Numerama
C’est le symbole de ces JO : la vasque olympique s’envole le soir à Paris, dans le jardin des Tuileries, à 60 mètres de hauteur sous les applaudissements de la foule. Elle reste bien sagement au dessus du grand bassin rond. Mais comment évite-t-on qu’elle s’échappe dans le ciel ? La vasque est pendue sous un ballon captif, rempli d’hélium. Ce gaz est plus léger que l’air, c’est pour cela que le ballon tire naturellement vers le haut et soulève la vasque. Pour éviter que le ballon s’envole dans la stratosphère et soit perdu à tout jamais, il est relié au sol par un câble. C’est à lui que revient la lourde tâche de retenir le ballon, dont la nacelle pèse tout de même 1,8 tonne. Le câble sert aussi à alimenter la flamme olympique. Cette flamme sans combustible est faite de lumière et d’eau. Le cordon alimente la flamme pendant son vol en eau et en électricité. La véritable flamme olympique, elle, reste au sol bien protégée dans une boite en verre.
Si on a eu l’habitude de voir depuis la création des Jeux une vasque en forme de chaudron ou de coupe qui reste au sol, celle qui s’est élevée dans le ciel parisien lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 n’a rien à voir avec ça. Ce ballon géant qui s’élève à plus de 30 mètres est un hommage à l’exploit des frères Montgolfier, inventeurs de la montgolfière. C’est le 21 novembre 1783 que le tout premier vol habité s’est effectué au-dessus de Paris. Et c’est le 1er décembre 1783 que le physicien Jacques Charles fait décoller son aérostat à gaz hydrogène, un engin plus sophistiqué, depuis les Tuileries et devant 400 000 personnes médusées. Presque 100 ans plus tard en 1878 et toujours aux Tuileries décolle l’invention de Henri Giffard, le ballon captif. Le choix des Tuileries comme décollage de la vasque des JO de Paris 2024 n’est donc pas anodin, car c’est bien aux jardins que des milliers de spectateurs peuvent aujourd’hui l’admirer.
Alors que des touristes du monde entier sont attendus pour les Jeux olympiques organisés à Paris et Marseille, les autorités alertent sur les risques de dengue associés au moustique tigre. Ces dernières semaines, le contexte politique aurait presque fait oublier que les JO de Paris approchent. Ils commenceront le 26 juillet 2024. Dans quelques jours, des centaines de milliers de touristes, venus du monde entier, vont s’installer à Paris, comme à Marseille. Outre l’augmentation des prix des transports et la circulation qui s’annonce difficile, une autre donnée risque de venir gâcher la fête : l’arrivée des insectes et autres rongeurs. Car, en favorisant les brassages de populations, les Jeux pourraient aussi favoriser une recrudescence de maladies comme la dengue, qui s’attrape par une piqûre de moustique tigre. Autre source d’inquiétude à l’approche des JO : la présence accrue de rats et de punaises de lit. Avec l’augmentation du nombre de personnes dans la capitale, et à Marseille où certaines épreuves se déroulent, les déchets présents dans les villes vont aussi être plus importants. « Un rat qui mange bien, c’est un rat qui va se reproduire massivement, explique Nicolas Roux de Bézieux. De fait, en septembre, on devrait voir une hausse significative des rongeurs présents dans la capitale. » Quant aux punaises de lit, leur présence sera là aussi facilitée par les flux de touristes importants. Si les ramener chez soi depuis l’espace public est peu probable, en revanche pour les personnes qui ont mis leur appartement en location touristique, le risque de devoir gérer leurs présences en septembre est là, avéré.
Il ou elle ne saura probablement jamais que c’est son mot de passe qui a ouvert la porte aux cybercriminels. La direction de KNP a fait ce choix : préserver l’employé concerné du poids psychologique d’une telle responsabilité. Dans un documentaire diffusé sur la BBC le 21 juillet 2025, Paul Abbott, directeur de KNP raconte cette histoire incroyable : un seul mot de passe, malheureusement trop faible, a suffi pour faire tomber cette entreprise vieille de plus d’un siècle et demi. L’identité de l’employé dont le mot de passe a été compromis n’a jamais été révélée, ni en interne, ni publiquement. « Vous voudriez savoir si c’était vous ? » interroge l’ex-patron. Depuis sa fondation en 1865, KNP Logistics, s’était imposée, à travers sa filiale Knights of Old, comme un acteur majeur du transport en Grande-Bretagne. Véritable pilier économique du Northamptonshire, au cœur de l’Angleterre, cette entreprise exploitait un parc de plus de 500 camions, reliant villes et régions à travers tout le pays. Une succes-story made in UK qui a vu son destin basculer brutalement en 2023, lorsqu’une attaque par ransomware paralyse son infrastructure informatique. En quelques mois, la société doit déposer le bilan, laissant 700 employés sans travail. « Si vous lisez ceci, cela signifie que l’infrastructure interne de votre entreprise est totalement ou partiellement morte… Gardons nos larmes et notre ressentiment pour nous et essayons d’engager un dialogue constructif. » Voici la note des hackers laissée à la direction de KNP. Appartenant au groupe cybercriminal Akira, les corbeaux virtuels paralysent l’ensemble des opérations de l’entreprise. Un ransomware s’empare des ordinateurs, chiffre les fichiers et paralyse jusqu’au moindre service logistique. L’activité est stoppée net et ne reprendra que si la direction met la main au portefeuille. KNP, n’a ni les moyens ni la certitude que payer ouvrirait réellement la voie au retour à la normale. Aucune somme précise n’est réclamée par les cybercriminels, mais d’après un cabinet spécialisé cité par la BBC, le montant aurait pu atteindre cinq millions de livres sterling. L’entreprise tente de se défendre et de restaurer ses systèmes, en vain. Le chrono tourne et la situation empire. KNP ne peut plus servir ses clients, ses partenaires perdent confiance et la trésorerie s’effondre. Le 25 septembre 2023, après trois mois de paralysie et de tentatives de sauvetage, la société doit se résoudre à déposer le bilan. KNP n’est pas un cas isolé. Selon les chiffres du National Cyber Security Centre (NCSC), des milliers d’entreprises britanniques sont ciblées chaque année par ce type d’attaque et il n’a jamais été aussi facile de lancer une attaque. Certains ransomwares sont accessibles à la location et les premières failles sont presque toujours humaines. Comment enrayer le phénomène ? Peut-être en rendant le business du ransomware moins lucratif. Dernièrement, le gouvernement britannique réfléchit à interdire le paiement des rançons et à rendre la déclaration d’attaque obligatoire dans le but de casser le modèle économique des cybercriminels.
Début juillet 2025, João Nazareno Roque, un informaticien brésilien employé chez C&M Software, a été arrêté pour avoir vendu l’accès aux systèmes de son entreprise pour 2 300 euros via WhatsApp. Cette entreprise joue un rôle central dans le système financier du Brésil en assurant la connexion entre la Banque centrale et le réseau de paiement instantané PIX, utilisé par une large majorité de la population. Grâce à ces accès, des hackers ont lancé une attaque dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, détournant près de 90 millions d’euros, dont environ la moitié a pu être gelée par la police. João a reconnu avoir agi par pur opportunisme, tandis que son entreprise affirme que la compromission est uniquement humaine, et non liée à une faille technique. L’incident a entraîné la suspension temporaire de certains services PIX, relançant des inquiétudes sur la sécurité du système de paiement brésilien. L’enquête se poursuit pour retrouver d’éventuels complices...