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Des images prises sur le front montrent l’utilisation de trottinettes électriques par l’armée russe. La surabondance de drones, de mines et d’engins explosifs sur le front oblige les militaires à chercher des alternatives pour avancer. L’invasion de l’Ukraine par la Russie réserve encore de nombreuses surprises tant chaque camp cherche à innover. Plusieurs images du front ont été postées, montrant des soldats russes au guidon de trottinettes électriques utilisées dans le civil. Courant mai d’abord, deux militaires russes ont remercié sur Telegram des donateurs pour deux modèles qui leur ont été remis. Puis le 2 juillet dernier, une unité des forces d’assauts ukrainien a publié une vidéo de soldats russes ciblés par un tir d’artillerie. L’un des militaires russe s’enfuit de la zone touchée à bord d’une trottinette électrique, vraisemblablement le même modèle.
« Est-ce qu'Internet tue la démocratie ? Non, mais...» Bruno Patino est auteur et président de la chaîne de télévision ARTE . Il nous raconte comment l'avènement des réseaux sociaux (et notamment Twitter) a bouleversé la vie des utilisateurs. ️ ️ Cybercafé est votre nouveau rendez-vous Numerama : des interviews intimes, drôles et passionnantes de vos personnalités préférées, pour parler en toute liberté d'Internet et des réseaux sociaux. Retrouvez l'interview de Bruno Patino en intégralité sur notre chaîne YouTube !
Le président a déclaré que les émeutes qui ont eu lieu à la fin du mois de juin 2023, à la suite de la mort du jeune Nahel M., étaient en partie causées par les jeux vidéo. Un vieil argument qui n’est pas vrai.
On entre dans la troisième année de la guerre en Ukraine, et s’il y a bien un drone de moyenne envergure qui a marqué ce conflit, c’est le Shahed-136. Et sa version russe, le Geran-2, puisque la Russie a tout simplement racheté la technologie iranienne pour en produire elle-même. C’est un drone assez imposant, 2,5 mètres d’envergure, chargé avec 40 à 50 kilos d’explosifs, conçu pour une seule mission : s’écraser sur sa cible. On l’a surtout vu au-dessus des villes ukrainiennes, car il est principalement utilisé pour des missions de démoralisation : c'est-à-dire, frapper la population civile et les infrastructures énergétiques, notamment en hiver, pour priver une ville d’électricité ou de chauffage. Un Shahed, en soi, ce n’est pas un drone discret. Il est relativement bruyant, il vole lentement, et il est souvent détecté avant d’atteindre sa cible. Le problème, c’est que la Russie ne les envoie jamais seuls. Généralement, c’est par vagues, des dizaines en une nuit, dispersés sur différents points d’une ville, en saturant la défense anti-aérienne et toucher des points sensibles, comme récemment, la centrale de Tchernobyl. De son côté, l’Ukraine a repris ces tactiques à sa manière, en développant ses propres drones longue portée. Certains peuvent aller très loin, jusqu’à 1000 km à l’intérieur du territoire russe. Parfois, ce sont des modèles assez sophistiqués, comme le Beaver – littéralement "le Castor" – un drone qui a déjà visé des bâtiments du renseignement russe. Mais l’Ukraine utilise aussi des modèles bien plus rudimentaires, qui ressemblent à de simples avions de tourisme autonomes. Sauf que malgré leur apparence basique, ces drones ont réussi à frapper des raffineries de pétrole situées à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière.
Après l’essor des drones, le dirigeable pourrait retrouver une nouvelle utilité au sein des forces armées. En Finlande, une société développe des appareils à usage civil et militaire, testés à quelques kilomètres d’une Russie source de tensions. « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? ». Sur le réseau social Reddit, les Finlandais s’interrogent et postent les photos d’un étrange OVNI aperçu lors d’une froide matinée du 19 novembre. Un dirigeable, chromé, long de 11 mètres, flottant silencieusement à une centaine de mètres du sol, au-dessus du trajet quotidien pour le travail, l’image interpelle. Kelluu, la société à l’origine de ce vol, s’est exprimée dans la presse locale : « le dirigeable a été montré aux visiteurs du salon Slush – un évènement dans le secteur de la tech – mais il n’a pas collecté de données sur l’environnement ». À Helsinki, la capitale du pays, les citadins peuvent être surpris, mais les habitants de la région plus reculée de Carélie du Nord sont, eux, plus habitués à voir ces engins traverser le ciel. « Nous avons à plusieurs reprises survolé ces zones plus froides pour tester nos appareils dans des conditions plus rudes » nous explique Janne Hietala, le fondateur et patron de Kelluu. Sur le papier, ce ballon fonctionne comme une sentinelle pour diverses missions civiles : collecte de données pour l’aménagement urbain, protection de l’environnement, gestion des forêts, aide au renseignement pour les secours. Mais sous ses allures pacifiques, il se révèle également être un précieux allié pour des opérations de défense, prêt à répondre aux menaces hybrides.