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Added on the 20/04/2023 17:56:38 - Copyright : Numerama
Ce devait être le grand jour pour le « Starship block 2 », nouvelle génération de l’étage supérieur de la fusée Starship. Hélas pour SpaceX, l’expérimentation de ce nouveau véhicule a mal tourné. L’engin s’est désintégré dans le ciel. C’était censé être les grands débuts d’une toute nouvelle génération d’étage supérieur. Un « Starship block 2 » (il porte le même nom que la fusée Starship dans son ensemble) bénéficiant de nombreuses améliorations, aussi bien dans le design que dans l’avionique, sans oublier la capacité des réservoirs ou l’alimentation électrique. Hélas, le baptême du feu de cette nouvelle version d’étage supérieur a tourné au désastre, le 16 janvier 2025. Il apparaît que l’engin, initialement parti de la base d’essai de SpaceX au Texas, s’est complètement désintégré durant son voyage. Le véhicule devait en principe voyager dans l’espace, effectuer une rentrée atmosphérique et finir dans l’océan Indien.
C’est un désastre pour SpaceX. Dans la nuit du 18 au 19 juin 2025, un test de l’étage supérieur avec l’exemplaire « Ship 36 » a mal tourné. Il a explosé, et a endommagé l’unique centre de test de l’entreprise. Les dégâts apparaissent importants et pourraient fortement ralentir le développement de la fusée géante Starship. C’est un énorme coup dur pour SpaceX, qui risque de retarder pour un bon moment le développement du Starship. Dans la nuit du 18 au 19 juin 2025, un test de l’étage supérieur de la fusée géante a très mal tourné, et viré à la catastrophe. La structure a soudainement explosé, et dévasté une partie du centre de test, au Texas. L’incident, filmé, montre le dernier exemplaire de cet étage (« Ship 36 ») sur son banc d’essai, lors de vérifications visant à préparer la structure pour le vol d’essai n° 10 — qui était censé advenir assez rapidement, en juin ou en juillet. Puis, un évènement s’est manifestement déclenché au sommet de cet étage, avant d’exploser. À ce stade, le matin du 19 juin, le fondateur et patron de SpaceX, Elon Musk, n’a pas encore réagi publiquement, pas plus que Gwynne Shotwell, la présidente et la directrice des opérations. Mais l’entreprise d’astronautique a publié sur X une réaction reconnaissant la réalité de ce raté. Les causes profondes, à ce stade, restent à déterminer. « Le Starship, qui se préparait à effectuer son dixième essai en vol, a connu une anomalie majeure alors qu’il se trouvait sur un banc d’essai de Starbase [qui accueille le poste de Massey où a eu lieu l’explosion, NDLR]. Une zone de sécurité autour du site a été maintenue tout au long de l’opération et tout le personnel est sain et sauf », est-il écrit. « Notre équipe de Starbase travaille activement à la sécurisation du site d’essai et de ses environs immédiats, en collaboration avec les autorités locales », poursuit le groupe, assurant « qu’il n’y a aucun risque pour les résidents des communautés environnantes. […] Les opérations de sécurisation se poursuivent. » L’ampleur des dégâts à Massey reste à évaluer, mais c’est ici que la société procède d’ordinaire aux mises à feu statique de l’étage supérieur (c’est-à-dire l’allumage de la motorisation pour vérifier son fonctionnement, sans réel décollage), mais également aux tests cryogéniques du premier étage (Super Heavy) et de l’étage supérieur. En somme, on y réalise aussi la plupart des tests de conception pour les moteurs, les structures, les propulseurs et les réservoirs, dans le cadre du développement du Starship. À Starbase, le site de Massey constitue l’un des trois grands emplacements, avec le site de production (Starfactory) et le site de lancement, le long de la côte. Les deux autres lieux ne sont pas endommagés, compte tenu des distances importantes qui les séparent de Massey. Cependant, la destruction, même partielle, de ce centre de test devrait ralentir pendant des semaines, voire des mois, la conception de la fusée géante, le temps de tout remettre en état. L’affaire, en tout cas, va aussi interroger un peu plus la fiabilité du Starship « Block 2 ». Il s’avère que le modèle testé (« Ship 36 ») appartient à cette deuxième génération d’étage supérieur. Or, depuis sa mise en service en début d’année, celui-ci n’a que des problèmes : en trois tentatives, il s’est systématiquement désintégré dans l’atmosphère.
Un groupe de dauphins a été vu nageant près de la capsule de Crew-9 après son amerrissage au large de Tallahassee, en Floride. Cette capsule transportait les astronautes Sunita Williams et Barry Wilmore, enfin rentré·es sur Terre après des mois coincé·es à bord de l’ISS. C'est une capsule Crew Dragon de SpaceX qui a pu les ramener. C’est la fin de la longue errance pour Sunita Williams et Barry Wilmore. Les deux astronautes américains coincés dans la Station spatiale internationale (ISS) depuis plus de neuf mois sont enfin rentrés sur Terre, grâce à une capsule affrétée par SpaceX. Celle-ci a correctement amerri au large des côtes de Floride dans la soirée du 19 mars (heure de Paris). Le véhicule a par ailleurs ramené deux autres astronautes, Nick Hague et Alexandre Gorbounov, qui achèvent ainsi leur déploiement de six mois dans l’ISS, dans le cadre de la mission Crew-9. Prochaine étape pour les quatre passagers : se réhabituer à la gravité terrestre, après un très long séjour en microgravité. La mission de SpaceX en résumé Quoi ? Le retour des deux « naufragés » de l’ISS, ainsi que de deux astronautes qui participaient à la mission Crew-9 ; Quand ? Le 18 mars 2025, en début de soirée (heure de Paris) ; Où ? Au large des côtes de la Floride, dans le golfe du Mexique, et sur la chaîne de la Nasa ; Que verra-t-on ? L’amerrissage de la capsule Crew Dragon de SpaceX, après sa rentrée atmosphérique. Suivez l’amerrissage des astronautes en direct Il sera possible d’assister en direct au retour des quatre astronautes grâce à la chaîne YouTube de la Nasa. Il vous suffit de lancer directement la vidéo intégrée ci-dessous. Quelle est la mission ? SpaceX mène ici une mission classique : ramener des astronautes sur Terre, après leur séjour dans la Station spatiale internationale (ISS). L’opération, d’ailleurs, est en cours : la capsule s’est désarrimée de la station, avec les quatre astronautes à bord. Elle manœuvre désormais en prévision de sa rentrée atmosphérique. À bord de la capsule, on trouve donc Sunita Williams et Barry Wilmore, partis en juin dernier et qui ne devaient rester dans l’ISS qu’une semaine — jusqu’à ce que les déboires de leur capsule Starliner, fabriquée par Boeing, poussent la Nasa à annuler le vol de retour. Starliner est donc rentrée sans personne à bord, après quelques jours. L’engin accueille également Nick Hague et Alexandre Gorbounov, qui font partie de la mission Crew-9. Eux bouclent un séjour long de six mois à bord de l’ISS. C’est d’ailleurs avec leur capsule, qui était arrimée depuis la fin du mois de septembre, que tout le monde repart. Leur équipage, qui devait compter quatre membres, a été réduit à deux. Cette décision a été prise en raison des soucis du Starliner. Pour permettre à Sunita Williams et Barry Wilmore de rentrer, il a fallu libérer deux sièges sur un vol. C’est donc à l’occasion des relèves entre Crew-9 et Crew-10 (qui est arrivé mi-mars) que ce rapatriement est organisé. Ce plan, décidé il y a des mois, vise aussi à perturber le moins possible l’ISS. La date du retour de Sunita Williams et Barry Wilmore Le retour des astronautes sur Terre est attendu dans la soirée du 18 mars. L’amerrissage final doit avoir lieu à 22h57 (heure de Paris). Les opérations de récupération de la capsule et d’extraction des astronautes devraient prendre encore une heure.
Il y a quelques années, Starlink était vu comme un pari insensé d’Elon Musk. Aujourd’hui, c’est un acteur majeur des télécoms. Présent au MWC de Barcelone, la société expose fièrement ses antennes et signe même un contrat avec Air France : d’ici 2025, les passagers bénéficieront du Wi-Fi gratuit en vol. Starlink concurrence désormais Orange et SFR, avec une adoption croissante en France et une présence dans des enseignes comme Fnac. Mais cette montée en puissance pose des questions de souveraineté numérique. Le risque d’un monopole spatial se dessine, alors que Musk capte progressivement les fréquences satellitaires et élimine la concurrence.
En Chine aussi, l’industrie aérospatiale s’intéresse aux décollages et aux atterrissages verticaux pour les fusées. Un test de la société Deep Blue Aerospace avec un lanceur expérimental Nebula a eu lieu le 22 septembre 2024. L’essai a presque réussi, mais l’engin a fini par s’écraser au sol. Quand on pense aux fusées qui décollent et reviennent sur Terre, c’est sans doute l’image d’une fusée de SpaceX qui surgit en premier. Avec sa Falcon 9, l’entreprise américaine a procédé à des centaines de manœuvres intitulées VTVL (vertical takeoff, vertical landing, soit décollage et atterrissage verticaux). Et elle le fait avec beaucoup de réussite. Mais SpaceX n’est pas la seule société sur ce créneau. Aux États-Unis, on peut citer Blue Origin, avec sa fusée New Shepard. En Europe, on travaille sur le projet Themis, qui consiste à développer des lanceurs réutilisables. Idem avec le prototype Callisto. En Asie, la Chine se montre aussi active dans ce domaine, à l’image d’un tout récent essai. Ce test, conduit le 22 septembre 2024 par la société chinoise Deep Blue Aerospace, a concerné le prototype de fusée Nebula-1. Il s’agissait ici de procéder à un « bond » haut dans l’atmosphère, afin d’accumuler des données durant une manœuvre VTVL. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Deep Blue Aerospace a le sens de la mise en scène. En effet, toute la séquence a fait l’objet d’une captation aérienne, grâce à des drones. Les images ont été assemblées et montées dans une vidéo tout à fait épique, avec des effets de ralenti, des mouvements de caméra dignes des grands films d’action et une musique que l’on pourrait croire tout droit sortie du film Interstellar.