Description
Added on the 22/06/2023 16:31:27 - Copyright : Numerama
L’IA et les drones de combat, le mariage qu’attendaient les militaires commence à se concrétiser. Le groupe français Thales a dévoilé ce 16 octobre sa dernière technologie, nommée Swarm Master, basée sur l’intelligence artificielle et intégré à des mini-drones. Sur un tarmac ensoleillé en région parisienne, les ingénieurs du géant de la défense ont mis en scène l’avenir des zones de combat. La saturation du champ de bataille par les drones étant déjà une réalité dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’entreprise, ainsi que ses partenaires Icarus Swarm et Scalian, ont imaginé des engins qui pourraient se passer des pilotes. Concrètement, un opérateur reste dans la boucle pour lancer la mission, mais l’essaim de drone, lui, décolle et réagit sur le front en fonction des éléments qu’il détecte. Plusieurs appareils, fabriqués par la société Parrot attentent sagement les instructions avant de décoller. Le militaire leur ordonne par exemple d’inspecter une zone avant de s’y déplacer en véhicule. Les drones bourdonnent au-dessus d’un bois et détectent ce qui ressemble à des mines sur le chemin. Ils vont alerter dans la foulée l’escouade et lui proposer des itinéraires différents.
Des vidéos montrent l’utilisation d’un avion d’entrainement soviétique utilisé par l’armée ukrainienne pour chasser les drones. Cette méthode aurait déjà fait ses preuves. Dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la course à l’armement passe par l’improvisation. L’armée ukrainienne a encore montré un bel exemple de recyclage militaire avec le déploiement d’un avion de l’ère soviétique pour abattre des drones. Plusieurs vidéos publiées fin juin 2024 sur Telegram et les réseaux sociaux montrent des Yak-52, un ancien modèle dédié à l’entrainement et à la voltige, chassant dans le ciel. Des images capturées par un drone russe permettent d’en savoir plus sur les méthodes de l’armée ukrainienne. Il semblerait que les Ukrainiens reprennent des méthodes de la Première Guerre mondiale, réactualisées avec des armes plus modernes. Le pilote se charge de s’approcher des drones pendant que le second utilise soit un fusil anti-drone pour brouiller la connexion ou tout simplement un fusil conventionnel pour abattre l’engin.
Le Veloce 330 a passé les premiers tests de l'armée française. Ce drone de combat rapide – 400km/h de pointe – et discret est développé pour frapper des cibles lourdes, telles que des chars et autres blindés. Ces modèles de drones "kamikazes" sont devenus une crainte et un élément quasi obligatoire dans les arsenaux de chaque armée depuis qu'ils ont prouvé leur efficacité dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Concrètement ces engins volent au dessus d’une zone et viennent se crasher en explosant dès qu’ils ont repéré leur cible.
Pour être efficace aujourd’hui, les drones doivent être simples à transporter, facile à déployer et suffisamment développé pour observer l’adversaire et si besoin, le neutraliser. C’est dans cette optique que le Colibri est né. Le Colibri, c’est un drone en polystyrène capable de neutraliser un véhicule militaire. C’est l’armée française qui a fait appel aux sociétés KNDS et Delair pour lui fournir un drone de combat de petite taille. Le Colibri, fabriqué par la société Delair pèse environ 1,5 kg, peut voler pendant près d’une heure dans un rayon de 25km. Les militaires peuvent y accrocher une charge explosive d’environ 500 grammes, soit l’équivalent d’une grenade. D’abord utilisé dans le milieu civil pour cartographier un terrain, le Colibri peut observer et offrir de renseignements sur une zone de jour comme de nuit. Le pilote de l’appareil décidera de frapper ou non, si une cible s’offre à lui.
Le Salon International de l'aéronautique et de l'Espace au Bourget c'est l'occasion de découvrir comment l'avion va évoluer dans les prochaines années. Et naturellement la grande question c'est comment rendre l'avion plus écologique ? La solution pourrait peut-être venir d'une conduite optimisée grâce à un cockpit intelligent qu'on a testé au stand du groupe Thales