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Added on the 22/11/2018 18:37:26 - Copyright : Les Dernières Nouvelles d'Alsace
Raphaël Gully, chef de l'atelier colmarien 181°C Le bon sens culinaire réalise son pain d’épices moelleux, sorbet poire cannelle minute et mousseline de potimarron pour les DNA.
Peut-on lire dans la pensée ? Le collectif d’artistes numériques Obvious semble déjà avancer une réponse : ils ont créé une série d’œuvres alliant imagerie cérébrale (IRM) et intelligence artificielle. Dans ce nouvel épisode de « La France du futur », Numerama vous invite à plonger dans les coulisses de cette expérience inédite. Lire dans la pensée, rêve pour certains, malédiction pour d’autres ; quel que soit le camp, ce pouvoir fascine, de la littérature fantastique et de science-fiction aux mythes et religions. Mais que dit la science, qui balaie froidement les croyances pour opposer des faits ? Si on sait aujourd’hui que le cerveau est un outil complexe, dont nous ne comprenons pas encore tous les rouages, les techniques modernes nous permettent de mieux comprendre ce qui s’y passe. Épisode disponible dès maintenant sur notre chaîne
Peut-on lire dans la pensée ? Le collectif d'artistes numériques Obvious, qui a produit une série d'œuvres d'art mêlant lecture de leur cerveau par IRM et intelligence artificielle, a commencé à répondre à la question. Dans ce dernier épisode de La France du futur, Julien vous emmène dans les coulisses de cette expérience hors du commun. Une série développée par Marcus Dupont-Besnard Avec la voix de Bernard Gabay Journaliste : Julien Cadot Réalisatrice : Naulipe Upgrade Montage : Naulipe Upgrade Producteur exécutif : Marcus Dupont-Besnard Producteur délégué : Julien Cadot Studio voix off : Chez Jean Rédactrice en chef Numerama : Nelly Lesage Merci à la Galerie Danysz et Parisgraphie. ISAN 0000-0006-DF6C-0002-T-0000-0000-O Sommaire 00:00 - Lire dans la pensée, ils l'ont fait 03:28 - À l'intérieur de l'IRM 05:32 - L'expérience a-t-elle complètement fonctionné ? 06:41 - Qui est Obvious ? 09:13 - La collection Image en questions 11:50 - Imprimer des œuvres numériques : pour quoi faire ? 14:26 - 100 ans de surréalisme... et après ? L'article par ici ► https://numerama.com --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
La chanteuse Mariah Carey a été suspectée d’utiliser une vidéo d’intelligence artificielle générative pour remercier ses fans qui l’ont beaucoup écoutée cette année. Cette vidéo a été diffusée via le Spotify Wrapped de 2024. La chanteuse a depuis fermement démenti. Une fois n’est pas coutume, Mariah Carey a connu un début de mois de décembre marqué par une petite controverse. Non pas à cause de son célèbre single All I Want for Christmas Is You, qui a généré plus de 60 millions de dollars en royalties ces trente dernières années, mais en raison d’une banale vidéo de remerciement. À l’occasion de la sortie de la rétrospective Spotify Wrapped 2024, qui offre l’occasion de revisiter son année musicale sur la plateforme de streaming, des artistes ont enregistré une petite séquence adressée à celles et ceux qui figurent dans le top des écoutes. C’est le cas de Taylor Swift, par exemple, qui est revenue sur son année. Mariah Carey a fait de même pour son public le plus fidèle. La vidéo a été capturée et repartagée sur les réseaux sociaux, à l’image du lien placé ci-dessus. Déguisée en mère Noël, avec des sapins décorés en arrière-plan, pour rester dans le thème des fêtes de fin d’année, elle remercie ses fans et note que son album Merry Christmas fête ses trente ans. Mais cette vidéo, qui aurait été d’ordinaire tout à fait anecdotique, a attiré sur elle une polémique : le clip de remerciement aurait été créé par intelligence artificielle générative (GenAI). Des internautes ont en tout cas estimé que c’était bel et bien le cas, à l’image de ce commentaire sur X (ex-Twitter) ou bien ce fil de discussion sur Reddit. L’hypothèse n’est en soi pas absurde. L’IA générative a fortement progressé ces dernières années, en raison d’une frénésie déclenchée par l’arrivée de ChatGPT dans l’espace public. Après le texte et l’image, les regards sont rivés désormais sur la vidéo GenAI. Des outils performants émergent, tels Sora d’OpenAI ou Veo de Google. Certains rendus sont pratiquement photoréalistes et il peut être très difficile (pour ne pas dire impossible) de distinguer une photo ou une vidéo issue de l’IA générative. Si très tôt des astuces ont émergé pour aider à reconnaître une image générée par IA, celles-ci tendent à devenir obsolètes à mesure que les systèmes progressent. L’affaire a fini par remonter jusqu’aux oreilles de l’intéressée, qui a réagi sur X pour démentir catégoriquement l’emploi de l’IA générative, et espérer clore l’affaire. « Un mauvais éclairage et une lèvre rouge vous font penser que c’est de l’IA ? Il y a une raison pour laquelle je ne suis pas fan de ces deux choses ! », a-t-elle écrit le 6 décembre. Il est vrai que la vidéo peut ressembler à ces nombreux clips générés par IA. Le fond, légèrement flou, paraît irréel. La lumière est étrange, la chanteuse est très statique, sa voix est monotone, sa chevelure paraît figée, et ainsi de suite. D’aucuns ont aussi estimé que la voix ne semblait pas synchronisée avec les mouvements de la bouche. Une simple vidéo ratée ? Mais cela peut aussi être les signes d’une vidéo ratée, où de mauvais choix techniques lors de la production du clip se sont conjugués avec une mise en scène excessive. Mariah Carey cultive depuis longtemps son apparence publique, avec un souci particulier pour la coiffure et le maquillage, et ainsi maintenir son look de diva. D’aucuns diront peut-être à l’excès, au point de sembler factice à l’image. Artificielle, en somme. En somme, la faute serait plus à mettre sur le compte de ce cocktail (pose rigide, mauvais éclairage, éventuelle présence d’un filtre esthétique à la Instagram, lecture d’un prompteur, ton de la voix sans relief, manque de présence à l’écran, problème de synchronisation, etc.) que sur l’emploi de l’IA. Une explication plausible, et plus simple. Contacté ce lundi 9 décembre par Numerama, Spotify n’avait pas encore eu l’occasion de revenir vers nous pour commenter cette affaire. L’article sera actualisé en conséquence dès que le géant du streaming musical suédois nous aura envoyé sa réaction sur cette accusation d’usage de l’IA pour faire apparaître la chanteuse à l’écran.