Description
Added on the 30/10/2015 00:00:00 - Copyright : L'Est Républicain
On vous raconte 3 histoires vraies d’espionnage, en plein cœur du plus grand salon aéronautique du monde, le Bourget. * Les prénoms des protagonistes ont été modifiés ** Nous avons sélectionné 3 histoires pour cette vidéo, mais vous pouvez toutes les retrouver sur le site de Numerama ! On vous raconte 3 histoires d’espionnage, en plein cœur du plus grand salon aéronautique du monde. Bienvenue dans un nid d’espions. Bienvenue au Bourget. Avant de débuter, sachez que toutes ces histoires sont vraies. Elles ont été dévoilées par le ministère des Armées pour alerter les professionnels sur place. Pour cette vidéo, on en a sélectionné 3, mais vous pouvez toutes les retrouver sur le site de Numerama. 3 - Les clés USB piégées Sur le stand d’un institut de recherche asiatique, Nino, hôtesse, distribue des clés USB et autre matériel informatique en guise de goodies. Des cadeaux soigneusement remis à des représentants français du spatial et de la microélectronique. Mais certains flairent l’arnaque et alertent la sécurité. Bingo : à l’intérieur des clés distribuées par Nino, on y trouve un logiciel espion déjà installé et prêt à siphonner toutes les données des appareils branchés. 2 - Le recruteur qui en savait trop Robin est ingénieur. Et comme Robin sait lier l’utile à l’agréable, il accepte l’invitation d’un industriel étranger à participer à un gala dans un grand palace parisien. Là-bas, Robin est approché par un homme se présentant comme le directeur de programme d’une entreprise asiatique. L’homme lui propose un poste en or, ce que Robin décline. L’interlocuteur joue alors son va-tout et loue à Robin les prestigieuses universités que compte son pays, notamment dans le domaine exact que sa fille souhaite étudier. N’ayant jamais un quelconque membre de sa famille, Robin coupe court à la conversation et signale l’individu à ses supérieurs. L’affaire sera même saisie par les autorités françaises qui se rendront compte que cette tentative de débauchage vers l’étranger était loin d’être isolée. L’agent d’entretien espion Alfred vient de loin. Et il a été recruté par un prestataire externe pour assurer l’entretien lors du salon du Bourget. Problème, Alfred est aperçu par un agent de la sécurité dans une salle de réunion d’un grand industriel européen, en dehors des heures prévues. Confronté par l’agent, Alfred bégaye et se retrouve au cœur d’une enquête menée par la DRSD, la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense. Une enquête qui révélera qu’Alfred avait été missionné par le service des renseignements de son pays afin de collecter des informations sur le programme d’armement développé par l’industriel en question. Une plainte a été déposée contre Alfred.
La représentation par IA d’un homme tué par balles a été autorisée à s’exprimer à l’audience de son tueur. Une première aux États-Unis. C’est une première aux États-Unis qui risque de faire des émules. Christopher Pelkey a été tué par Gabriel Paul Horcasitas en 2021 après une altercation sur la route, crime qui porte outre-Atlantique le nom de « road rage ». Et pourtant, Pelkey est apparu le jour de l’audience de son assassin pour lui adresser un message en vidéo, comme le rapporte la presse locale. La génération par IA basée sur les traits et la voix de l’homme décédé a été autorisée à s’exprimer dans un tribunal. « À Gabriel Horcasitas, l’homme qui m’a tiré dessus – c’est dommage que nous nous soyons rencontrés ce jour-là dans ces circonstances. Dans une autre vie, nous aurions probablement pu être amis », lance l’avatar de Pelkey à son tueur en pleine audience, avant d’embrayer sur le fait qu’il croit profondément au pardon. Une intervention qui a touché le juge Todd Lang, qui a déclamé après avoir vu la vidéo : « J’adore cette IA. Merci. J’ai trouvé que c’était authentique, que le pardon accordé à monsieur Horcasitas reflète parfaitement le personnage de Pelkey dont j’ai entendu parler aujourd’hui ». Derrière ce projet, on trouve la sœur de Pelkey, qui souhaitait apporter une autre dimension au procès du meurtrier de son frère, afin d’apporter une pierre au processus de guérison. « En avoir fait une œuvre de guérison pour quiconque l’a vue n’était qu’un résultat bénéfique », a-t-elle déclaré, estimant que l’intervention de son défunt frère et les mots choisis pour le faire parler, ont participé à apaiser la famille endeuillée. Techniquement, la génération vidéo et voix est très accessible en 2025, avec des services proposant la création d’avatars numériques à partir d’images et d’extraits vocaux. Reste que faire intervenir un mort à un procès n’est pas anodin. Ann A. Scott Timmer, responsable de la Cour Suprême de l’Arizona, a estimé que l’IA avait un grand potentiel pour aider celles et ceux qui n’ont pas de connaissance dans le système juridique américain, notamment à mieux se défendre. Mais, a-t-elle ajouté, « l’IA peut aussi entraver, voire bouleverser la justice si elle est utilisée de façon inappropriée. Une approche mesurée est préférable. Dans cette optique, le tribunal a formé un comité sur l’IA pour examiner l’utilisation de l’IA et formuler des recommandations sur la meilleure façon de l’utiliser. Au fond, ceux qui utilisent l’IA — y compris les tribunaux — sont responsables de son exactitude ». On imagine bien les dangers auxquels Timmer fait référence : une telle intervention d’un défunt, bien menée, pourrait tout à la fois toucher plus profondément le juge et les jurés. Mais elle pourrait aussi altérer la réalité de ce qui s’est vraiment passé : en plus des preuves et des témoignages, on a eu dans ce tribunal de l’Arizona, une génération d’image déclamant un texte que la victime n’a jamais écrit — un deepfake, en somme. Sa sœur, avec toute sa bonne volonté, n’a fait que lui prêter des propos qui n’auraient, peut-être, pas été ceux de Pelkey. Une nuance qui permet de comprendre pourquoi la Cour Suprême de l’Arizona est sur ses gardes.
Un mois seul, dans le noir : de quoi « péter un câble » ? Très probablement. L’expérience du streamer Norme le montre, après 560 heures de live, non-stop. Le 16 octobre dernier, le streamer Norme s’est lancé dans un défi : passer 30 jours seul, complètement dans le noir. Il a déjà passé plus de 500 heures en isolement, non sans difficultés. Ce 16 octobre, le streamer Norme a lancé un live, « 1 mois d’isolement sans lumière », pour voir « s’il allait devenir fou ». Il lui reste 8 jours à tenir, soit un peu moins de 200 heures. Qu’est-ce qu’il fait durant ce live ? Pas grand-chose en vérité. On le voit faire les cent pas, parler « tout seul » à lui-même ou à sa communauté. Il faut reconnaître qu’il n’y a rien à faire, comme en témoigne la pièce dans laquelle il est : quatre murs, peu de place et simplement un matelas sur le sol. Depuis le début du live sur YouTube, un énorme trou s’est formé dans un mur et on devine pourquoi.
Des sons étranges sont entendus par les astronautes de l’ISS, en provenance du Starliner. La capsule de Boeing doit bientôt rentrer sur Terre sans équipage. La Nasa cherche d’où pourraient bien venir ces bruits mystérieux. Cette voix inquiète, c’est celle Barry Wilmore, l’un des deux astronautes coincés dans l’ISS à cause d’une capsule Starliner endommagée qui les empêche de revenir sur Terre. Il a fait la découverte de ce son mystérieux, qui provenait de la capsule Starliner. Il a contacté le Centre spatial Lyndon B. Johnson pour leur partager cette étrangeté. Pour que les contrôleurs du Centre puissent entendre ce son, l’astronaute a branché son microphone sur le haut-parleur du Starliner. Dans l’enregistrement audio, on entend alors un bruit inexpliqué. Mais qu’est-ce que c’est en vrai ? Un sonar Des aliens ? Des baleines spatiales ? Le TARDIS ? En réalité, l’explication pourrait être plus terre-à-terre. L’origine de ces étranges sons a été élucidée et Barry Wilmore a cessé d’entendre les bruits. La Nasa confirme qu'il s’agissait d’une mauvaise connexion audio entre la capsule et l’ISS. Comme ce système audio est complexe, il est courant de constater des bruits. Plus de peur que de mal, tout l’équipage va bien et les activités normales continuent dans l’ISS.
Un an après qu'un Black Friday a viré au chaos, un mystérieux tueur s'inspire de la fête traditionnelle de Thanksgiving et terrorise la ville de Plymouth (Massachussetts), berceau de la célèbre fête.
Supporters of Zambian President Lungu hold a rally in Lusaka during a tense presidential race, which has been marked by clashes between rival supporters. The presidential election will take place on Thursday. IMAGES.