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Added on the 20/11/2018 22:06:08 - Copyright : Les Dernières Nouvelles d'Alsace
L'intersyndicale de l'hôpital psychiatrique de Novillars dénonce les conditions de travail à la maison d'accueil spécialisée (MAS) et dans le reste de l'établissement en général. Jan Szoblik, délégué CGT et Valérie Etienney, FO, expliquent un contexte économique difficile voulu par l'ARS et ses conséquences néfastes sur le personnel et les patients.
Au milieu du rassemblement contre la réforme des retraites, un collectif du personnel de l'Ehpad de Bart, en grève ce mardi, s'est exprimé au micro. Épuisés par les journées à rallonge, ils réclament plus de personnel
La direction du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace (GHRMSA) et l’ARS Grand Est ont tenu un nouveau point presse, ce lundi 30 septembre 2019, au sujet de la situation du service des urgences de l’hôpital Émile-Muller. Une situation qualifiée de toujours « difficile » par la direction du GHRMSA, Corinne Krencker.
Le personnel du service des urgences de l’hôpital d’Épinal, en grève depuis 4 mois, ont manifesté dans les rues de la ville avant d’apprendre au passant à faire des gestes de premier secours. Une manière de leur dire qu’ils vont bientôt devoir se soigner eux-mêmes en raison de la dégradation des moyens accordés aux hôpitaux en France.
Pour les urgentistes du GHRMSA (Groupe Hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace), le compte n’y est pas après les nouvelles annonces, ce lundi après-midi, de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, pour sortir de la crise qui dure depuis six mois dans certains services en France, depuis plus de quatre mois à Mulhouse.Pour Damien Blatz, infirmier au service des urgences de Mulhouse depuis 19 ans, on peut « annoncer autant de centaines de millions d’euros que l’on veut (un budget de 750 millions d’euros jusqu’en 2022 a été annoncé par la ministre), ce qu’il faut avant tout ce sont des lits supplémentaires pour l’hospitalisation afin de désengorger les services et des moyens humains ».Concrètement, à Mulhouse et dans les autres services d’urgences du groupe (Saint-Louis et Altkirch), la priorité est au recrutement de médecins. Plus de la moitié ont quitté le service ces derniers mois, essorés par des conditions de travail qui se dégradent. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 12 en poste, contre 24 à 26 habituellement. « Un service d’urgences sans médecins, ça ne peut pas fonctionner », lâche Damien Blatz, inquiet pour l’avenir.Cette situation a contraint la direction du GHRMSA à suspendre temporairement les urgences d’Altkirch une partie du week-end (lire L’Alsace du 7 septembre) et à mettre en place une nouvelle organisation de travail à Mulhouse (lire L’Alsace du 3 septembre).Un point de la situation et une présentation de cette nouvelle organisation ont été faits à l’ensemble des urgentistes des trois services du GHRMSA ce lundi après-midi.Les urgentistes mulhousiens se mobiliseront de nouveau ce mardi 10 septembre à midi, pour une action devant le service.